LAZY COMPANY
Le grand sombre

Juin 1944, les alliés ont débarqué sue les plages normandes, parmi ces milliers de combattants, quatre hommes se distinguent particulièrement, non pas qu’ils mènent a bien d’héroïques missions et qu’ils atteignent les objectifs désignés par leur général, non, les hommes de la Lazy sont des guignols, maladroits et terriblement gaffeurs.

Par olivier, le 30 novembre 2015

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur LAZY COMPANY # – Le grand sombre

Alors qu’ils mettent par leur incompétence maladive l’issue de la guerre en péril et la santé mentale de leur supérieur au bord de la dépression, ils sont désignés volontaires pour une mission loin du théâtre principal des opérations : le Tibet.
Chargés d’accompagner un savant, spécialiste en cultures anciennes, ils partent sur les traces d’une expédition SS en plein cœur du Népal.
L’expédition s’engage très mal car à peine arrivés au-dessus de la zone, ils sont mitraillés et leur avion brisé en deux s’écrase dans la montagne.
Après bien des péripéties, les quatre miraculés, vont se trouver face à une terrible découverte de l’Ahnenerbe, la branche « scientifique » des SS.

Dans la droite ligne de La série diffusée sur OCS et dont les deux premières saisons sont disponibles en DVD, Lazy Company est une série déjantée mettant en scène quelques personnages improbables dont la réunion des incompétences provoque une accumulation de situations explosives.
Samuel Bodin ne nous propose pas ici une adaptation de la série télé en bande dessinée, mais bien des récits originaux. On retrouve Chester, Mickael Henry, Jack Niels et Slice auxquels Ullcer ne donne pas directement les traits des acteurs mais bien ceux des personnages incarnés, ceci est particulièrement vrai pour Slice qui devait être identifiable rapidement pour les lecteurs qui n’auraient pas suivi la série télé.
Un premier tome d’une série mouvementée, aux rebondissements toujours surprenants et aux personnages attachants. L’humour des situations, les dialogues percutants aux expressions inventives contribuent à faire de cet album, qui flirte avec un ésotérisme fantastique, une lecture fort divertissante.

Le dessin d’Ullcer, par son dynamisme allié a une mise en page nerveuse donne le ton général à l’album, de l’action à gogo avec quelques flashbacks sur le passé des quatre soldats qui, finalement, à force d’obstination et d’héroïsme inconscient vont aller bien plus loin que la mission qui leur était attribuée sans que la nation leur soit par ailleurs reconnaissante.

Par Olivier, le 30 novembre 2015

Publicité