Last of the independents

Cole, Justine et Billy braquent une banque.
C’est un trio bien rodé, qui se connaît bien, pas de complication entre eux. Seulement voilà, ce braquage va certes leur permettre de se récupérer un bon  paquet de pognon, mais cet argent appartient à un certain Francones, un parrain de la maffia de Las Vegas. Et, evidemment, ce dernier va vouloir récupérer son bien, il envoie donc son bras droit, Pascal Thorpe.
Mais Cole n’est pas décidé à se laisser faire, s’il faut cramer des bagnoles, buter des hommes de main, il le fera, car, désormais, cet argent c’est le sien…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Last of the independents

J’adore Kieron Dwyer. Tout simplement !
Il a su très bien faire du mainstream (Captain America, Superman, Avengers…) que de l’indé bien barré (Remain, The Sea of Red, LCD…), son trait est à la fois très accessible, très clair et très efficace, cela fonctionne tout de suite et c’est excellent !

Cet album, scénarisé par un Matt Fraction, alors presque inconnu, est au format à l’italienne, il n’y a pas des tonnes de dialogues car tout passe par l’image, par l’efficacité de la mise en scène. On est bien dans un registre relativement classique, mais c’est bien plus l’accent mis sur les personnages qui fait marcher tout ça. On peut ainsi suivre leur regard, leur interconnection, on apprend à bien les connaître et progressivement on s’y attache. L’histoire est donc peut-être assez "convenue", néanmoins, de par la violence qu’elle induit plus ou moins directement, elle réussit à prendre une autre dimension plus extrèmiste, plus absolutiste aussi.
Ce qui fait de cette lecture non seulement un très bon moment mais en plus on a le sentiment de s’immerger dans un excellent scénario de film américain.

Conclusion, moi je vous conseille cet album très particulier. Il se lit d’une traite, avec énormément de plaisir.

En espérant qu’un éditeur français se lancera dans une traduction, un jour !

Par FredGri, le 28 mai 2008

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