LARMES DU DEMON (LES)
Guillaume

L’heure des règlements de comptes a sonné. Frazor-Bak revient pour assouvir sa vengeance, comme il le leur avait promis, devant Kzyl-orda et son bras droit du triumvirat hailagmannuz. Guillaume de Beaubreuil et Kubilaï, quant à eux, retrouveront enfin Marie. Mais Kubilaï, tout compagnon de route de Guillaume qu’il fut, réservera à ce dernier une horrible surprise…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur LARMES DU DEMON (LES) #4 – Guillaume

Suite et fin de la série Les larmes du démon, ce tome 4 intitulé très simplement "Guillaume" fait le ménage dans le casting en mettant face à face, dans des scènes plus ou moins grandioses, les différents acteurs de la saga : c’est la fin (ou presque…) des Hailagmannuz. L’auteur a en effet choisi de terminer son récit en le laissant quelque peu ouvert en une belle scène où la méfiance fait ménage avec l’amitié et l’espoir.

Si la qualité du dessin est égale à celle du tome précédent, on trouvera par contre dans cet album des variations de couleurs beaucoup plus importantes. Moins "pastel", elles sont en effet plus vives, plus agressives, et changent brusquement, parfois à chaque page, en fonction de la situation décrite. Il est vrai que, comme c’est le cas depuis le début, Christophe Picaud mène encore sa barque narrative au gré des vagues du passé et du présent ou d’un lieu à l’autre, chahutant sans arrêt le lecteur dans sa facilité d’accès à l’histoire. Heureusement, la barque ne prend pas l’eau et comme on sortirait d’une mer déchaînée, on arrive à la fin de la lecture avec une impression de paix enfin (re)trouvée.

Cette série restera une expérience médiévale-fantastique à lire mais surtout à relire pour être certain d’avoir tout compris, d’avoir bien remis le puzzle dans l’ordre. Tout du long, le véritable point faible aura été la narration. C’est dommage car elle met à mal un dessin qui n’a rien à envier à d’autres et qu’on souhaiterait revoir peut-être dans des univers différents afin de mieux l’apprécier.

Par Sylvestre, le 5 février 2007

Publicité