LARGO WINCH
La voie et la vertu

Winch Aeronautics a signé avec la Tsai Corp le contrat prévu portant sur des avions d’affaire pour le marché chinois. Mais la cérémonie s’est faite en l’absence de Largo Winch, toujours retenu prisonnier, ce dont ne peuvent pas se douter ses amis et collaborateurs l’ayant accompagné à Hong-Kong.

Certains voudront rentrer à New-York après la transaction. Sullivan, Silky et Ovronnaz décideront eux de rester pour faire la lumière sur la disparition du jeune milliardaire qui fait déjà faire des calculs à certains qui verraient bien l’empire W se disloquer sans son charismatique patron aux commandes… Les deux premiers partiront pour l’île de Tsai Huang d’où Largo a disparu.

Le fils Tsai ira rendre visite à Largo dans sa cellule. Ce que souhaite le Chinois, c’est que Largo lui donne ses parts majoritaires de la Winch Aeronautics. Une paille. Rassemblant les ressources qu’il lui restait, Largo saura échapper aux griffes de ses geôliers. La surprise qu’il aura en découvrant où il était en réalité retenu sera vite suivie par celle due à l’intervention salvatrice de bonzes se mettant en travers du chemin de ceux qui lui couraient après et par le fait qu’il apprendra que le Daodesing qu’il n’avait pas réussi à voler était en fait un faux…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LARGO WINCH #16 – La voie et la vertu

Largo Winch tome 16 était au listing des BD les plus attendues de l’année 2008. Pas étonnant lorsqu’on connaît la qualité des albums de cette série ! Un dessin très clean, de l’action, de l’exotisme, du suspense et de belles femmes… Voilà une formule qui continue de faire ses preuves !

Cet album clôt le diptyque ouvert avec le précédent, le tome 15. On y avait laissé le héros dans une situation bien dramatique, mais c’était sans compter cette chance qui colle au jeune milliardaire qui fait qu’il suffit qu’il mette un pied hors du piège où il a été poussé pour que les affaires reprennent de plus belle.

La première partie de cette bande dessinée est en effet pleine d’action et de surprises de taille. Puis elle est suivie par une phase de transition composée par des planches faisant la part belle aux explications et aux dialogues avant que ne lui succède la troisième partie qui voit un casting plus complet aux côtés de Largo permettre à l’intrigue de progresser vers son dénouement. On connaît Largo Winch pour sa fortune, bien sûr, et pour sa propension à utiliser toutes sortes de véhicules pour mener à bien ses actions, aussi. Je vous le donne en mille, cette fois, c’est un ULM qu’il n’hésitera pas à utiliser pour agir… Séquence frisson !

En cette année 2008 où les jeux olympiques de Pékin ont mis en lumière les problèmes liés à la gestion chinoise du Tibet, on n’observera pourtant pas dans ce tome 16 de référence trop directement liée à cette actualité délicate. En effet, le Tibet est de toutes façons depuis longtemps un élément de la série Largo Winch. Laissons donc la politique et la diplomatie aux politiciens. En lecteurs de bandes dessinées que nous sommes, nous préfèrerons relever ce qui est sans doute une série de clins d’oeil aux aventures asiatiques de Tintin : lorsque Simon Ovronnaz, à l’instar du Capitaine Haddock se réveillant dans une lamaserie, pousse un cri de surprise lorsqu’il se voit nez à nez avec une statue, ou avec le nom de cet hôtel où est descendu ce même Simon : The blue lotus !

Pas d’hésitation à avoir. Ce nouveau Largo Winch est du tonneau des autres. Une excellente lecture que le magazine Challenges aura eu l’honneur de prépublier dès début octobre 2008.
 

Par Sylvestre, le 20 octobre 2008

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