LANFEUST ODYSSEY
Tseu-Hi la gardienne

Lors de sa dernière confrontation avec la dévoreuse des mondes Lilth, Lanfeust a été vidé de son énergie vitale. Pris en charge par Cixi qui a débouché de la porte des étoiles, il recouvre ses esprits sur la planète Merrion. Après des retrouvailles familiales émouvantes, Lanfeust se doit de revenir sur Troy afin de poursuivre son combat contre le monstre bleu. En effet, ce dernier, ayant absorbé l’énergie du Magohamoth et en quête de fluide enfantin, continue à dévaster la planète à la tête d’une imposante armada et se rapproche de plus en plus des baronnies où nombreux sont les enfants. Après avoir à nouveau franchi la porte des étoiles, Lanfeust revient avec Cixi au contact de ses quatre épouses et de son compagnon Hebus. Tout en suivant le sillage ensanglanté de Lilth et en attendant le moment propice pour mettre hors d’état de nuire le monstre, le héros de Troy va devoir gérer sa place au sein de ses cinq femmes.

Par phibes, le 3 décembre 2016

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Notre avis sur LANFEUST ODYSSEY #8 – Tseu-Hi la gardienne

Eu égard au dernier affrontement avec l’absorbeur de mondes Lilth relaté dans le tome précédent et la grande surprise qu’il générait (l’apparition de la belle Cixi), le combat contre le monstre n’en est pas encore à son dernier round. Pourtant vidé de sa vitalité, Lanfeust reste, à la faveur de ce nouvel opus, toujours présent pour nous assurer la suite de cette aventure particulièrement délirante et ce, grâce à son ancienne dulcinée, qui a décidée de rejoindre l’équipée troyenne (et même de faire sa place).

Ce huitième volet conserve la fougue des tomes précédents et nous conforte encore une fois dans l’objectif premier de Lanfeust, à savoir la destruction de la sinistre Lilth. Avec une équipe désormais bien renforcée (Hébus et Cixi) et dotée d’une volonté inébranlable pour contraindre l’adversaire, l’aventure ne manque pas de rebondissements. Cette dernière trouve même l’occasion de se transformer en histoire familiale puisqu’on y retrouve également le fils et la nièce du héros.

Il n’en demeure pas moins que la course-poursuite mise en place est des plus plaisantes à suivre et nous amène inévitablement à une nouvelle opposition (la bonne ?). Le ton fantaisiste et l’ambiance magique que Christophe Arleston aime employer restent toujours aussi engageants et permettent de nous faire évoluer entre humour caustique et noirceur (provoquée par Lilth) inquiétante. Il ne fait aucun doute que les réparties dont le scénariste a la maîtrise complète restent d’un niveau bien appréciable et font leur petit effet tout au long de l’album.

Graphiquement, Didier Tarquin est vraiment dans son univers (il en est tout de même à l’origine). L’artiste joue avec ses crayons avec un amusement perceptible, dans des accents de sensualité (quand il s’agit de dépeindre les personnages féminins) et d’humour bestial, incisif complètement éprouvé.

Un huitième épisode dans la bonne veine fantasy, emballant à souhait et qui fait avancer la quête de Lanfeust sans pour autant lui donner un terme. Preuve en est que les auteurs ont envie de nous divertir encore !

Par Phibes, le 3 décembre 2016

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