LANFEUST DES ETOILES
Le râle du flibustier

A peine quelque semaines se sont écoulées pour Lanfeust, Qäm et Swiip et ils reviennent en apprenant qu’ils ont disparu depuis seize ans. L’adaptation est difficile pour Lanfeust, qui découvre qu’il est père, d’un enfant qui est aussi âgé que lui. Mais  Dheluu représente encore une menace et du passé, il est revenu avec la fameuse bactérie Gwailax qui peut tuer les Pathacelses.
De son côté Hebus, surnommé "le Massacror" fait le bonheur des pirates armés par le faux prince. Sous les ordres de Glace, ils sapent doucement la puissance des princes marchands.
Il est temps maintenant de porter le coupe de grâce à Dheluu et ses alliés… 

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur LANFEUST DES ETOILES #6 – Le râle du flibustier

Réglés comme un métronome, Arleston et Tarquin nous livrent la suite de Lanfeust dans les étoiles à la même période. Cette aventure prend un nouveau tournant avec ce sixième tome où l’on retrouve enfin notre boule de poil préférée, j’ai nommé Hebus. On en apprend enfin plus sur les motivations de Dheluu et surtout sur les raisons de sa croisade. Le terme est bien choisi car il nous montre cet être méprisable sous un autre jour, comme le dernier survivant de son peuple et bien décidé à se venger des Meirrionides.
Le dessin de Tarquin, qui est bien aidé par les superbes couleurs de Claude Guth, est toujours en parfaite adéquation et s’adapte parfaitement aux différents genres qui parsèment ce tome. On passe tantôt de la science-fiction tantôt à l’heroic fantasy. Et même, il s’améliore un peu dans le design des vaisseaux. Hormis l’Al Blattor de Thanos, les vaisseaux Meirrionides ont un look moins organique qu’au début de l’aventure. Les couleurs, de leur côté sont une vraie réussite et rajoutent de la vie aux cases.
Sans jamais se prendre au sérieux, en jonglant avec les genres en s’attirant les foudres des fans d’heroic fantasy et, avec Lanfeust des étoiles, ceux de science fiction, cette histoire continue de nous faire rire avec des situations cocasses et ses jeux de mots prétextes à clins d’oeil. Des situations où Hebus maîtrise son sujet là où Lanfeust est totalement dépassé par la technologie. De plus, la myriade de figurants est drôle à souhait. Arleston fournit un travail excellent pour donner à cette histoire une vraie densité et une richesse, et parvient encore à nous surprendre. Lanfeust, Hebus et Cixi ne sont pas au bout de leurs aventures.
A tout cela s’ajoute un suspense haletant, et à peine la dernière page tournée, on a hâte de découvrir la suite de cette aventure. Une aventure qui s’approche tranquillement de sa conclusion.

Par Eric, le 10 décembre 2006

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