LANDAIS VOLANT (LE)
Conversation avec un margouillat

Dumontheuil, un jour, qu’il était du coté de Vera Cruz au Mexique, a rencontré un personnage pittoresque qui sirotait un café-mezcal. Il se nomme Jean-Dextre Pandar et il est né à Cadillac sur Garonne (www.mairiedecadillac.com/).
Ce truculent personnage, cet intrépide Gascon va lui raconter ses voyages. Dumontheuil se propose de dessiner ses aventures, chose que Jean-Dextre décline au départ mais que par la suite, sur promesse de tout raconter, il accepte.

Dumontheil va donc s’atteler à la tache et commencer par nous conter ses voyages en Afrique, du coté du Mali, du Burkina Faso ou encore du Bénin…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LANDAIS VOLANT (LE) #1 – Conversation avec un margouillat

Nicolas Dumontheuil s’tait fait remarqué récemment avec son tryptique Big Foot. Il avait fait une adaptation personnelle de l’oeuvre de Richard Brautigan plutôt réussi.

Pour sa nouvelle série, il se propose de nous raconter les aventures d’un personnage assez truculent, d’un gascon nommé Jean-Dextre Pandar de Cadillac. Ce Jean-Dextre nous fait de suite penser à un Cyrano, à un tartarin, à un autre gascon dont il a gardé le sang-froid et le sens de la justice. Mais ne vous attendais pas à des aventures à la Indiana Jones. Non, lui, c’est plutôt le style des aventures ordinaires, de rencontres et de scènes cocasses. Bien sur, il risque sa vie par certains moments, comme ce hollandais qui le poursuit armé d’un couteau et qui finit… (Vous verrez bien).
Nous allons donc faire connaissance avec ce personnage et son parcours en Afrique. Il va nous parler de ses aventures amoureuses, de son charme et de son succès auprès des femmes. Il va nous conter sa rencontre avec le vaudou et ce qui va lui arriver (mais ça, il faudra attendre le prochain tome pour connaitre la réponse à la dernière case).
Dumontheuil réussit encore une fois à nous intéresser à son histoire, à nous donner un récit prenant et bourré de bonnes surprises, de petites choses agréables et sympathiques.
C’est vrai que son héros, Jean-Dextre nous est finalement sympathique.
Je n’ai pas été en Afrique mais je trouve que dans ces pages, nous avons bien l’impression d’y être. Les couleurs d’Isabelle Merlet semblent nous faire ressentir l’atmosphère de là bas. J’avais ressenti la même chose avec le film Les caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau.
Le dessin de Dumontheuil est toujours aussi intéressant. Son style convient à ce type de récit. J’aime bien ce graphisme, ainsi que la tête qu’il a donné à son Jean-Dextre. L’auteur ne se moque pas non plus de l’Afrique même si à première vue cela peut vous donner cette impression. Il rend aussi hommage à l’oeuvre d’Hergé par moment dans ce premier volume.

Ce premier volume est donc une excellente surprise et j’ai déjà hâte de découvrir le tome 2 pour suivre les aventures de ce gascon portant le nom de Jean-Dextre Pandar de Cadillac.

Par BERTHOLD, le 19 juin 2009

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