LANCELOT
Iweret

En battant Briag qui l’entraînait depuis des années à devenir un habile guerrier, Galaad sut que l’heure de son envol était arrivée. Alors qu’il s’apprêtait à franchir les frontières du sidh où il avait grandi, la Dame du Lac lui révéla que le roi Ban de Bénoic fut son père. En lui livrant cette information, elle savait quelque part qu’elle lui traçait comme une feuille de route pour ses premières aventures, des aventures sous le signe de sa vengeance envers Claudas…

Ce dernier avait retrouvé les fils de Bohort et voulait s’en débarrasser, eux qui pourraient bien vouloir se réapproprier les terres qu’il avait arrachées à leur père après avoir mis la main sur celles de Ban de Bénoic. Mais les deux garçons tomberont aux mains d’Iweret, un sombre enchanteur à qui Claudas voudra alors nuire.

Ces différentes ambitions vengeresses des uns et des autres allaient les rassembler, guerriers et magiciens, à Behforêt où le métal et le sang parleront ; où le contact des deux révélera également des secrets bien gardés…
 

Par sylvestre, le 14 mai 2010

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Notre avis sur LANCELOT #2 – Iweret

Après Claudas sur celle du tome 1, c’est le ténébreux enchanteur Iweret qui a l’honneur de la couverture du second tome de la série qui pourtant s’intitule Lancelot. Le personnage Lancelot existe pourtant bel et bien et n’a rien de l’Arlésienne dans les pages de ces deux albums… Mais sa non-représentation bien en vue sur les couvertures va dans le sens du mystère qui l’entoure : dans ces univers légendaires où les sorts voilent certaines vérités, nul n’est à l’abri de mal se connaître lui-même !

Ce fameux mystère, ce fameux secret que le lecteur partage depuis le tome 1, n’est pas à proprement parler le moteur principal de cette série. Enfin, pas jusque là, en tout cas ! Le fait que le lecteur soit au courant du secret de Lancelot est d’ailleurs bien là pour le prouver. Non, le récit, c’est surtout celui qui nous raconte les ambitions du roi Claudas et qui nous montre quels ennemis il doit liquider pour arriver à ses fins. A ce détail près que là où la magie règne, il n’est jamais à écarter que des magiciens puissent prendre part aux événements… Et c’est là où les deux mondes, l’humain et le magique, interfèrent : en tuant Ban de Bénoic qui s’en était remis à Merlin pour sauver son enfant, Claudas allait devoir gérer le retour de bâton… Un retour de bâton qu’ont justement orchestré les auteurs pour échafauder autour de Lancelot une nouvelle légende ; celle qui fait que plus jamais on ne regardera vraiment ce personnage légendaire comme avant…

L’idée est très originale en ce sens qu’elle s’attaque à un mythe qui a déjà la peau dure. Sera-t-elle pour autant intégrée par les gens, avec le temps, au point que la légende en tienne désormais compte ? Difficile à imaginer, mais gageons que le but des auteurs n’était pas celui-là ! Nous divertir et construire cette hypothèse inattendue devait plus être dans leurs objectifs : on pourra alors dire qu’ils les ont atteints ! Grâce au bon dessin d’Alexe dont les planches sont très agréables à parcourir, et ce encore plus après les dix premières pages qui pêchent peut-être un peu par des arrière-plans minimalistes. Grâce aux couleurs d’Elodie Jacquemoire. Et grâce à ce scénario original dont je fais cas plus haut, travail à quatre mains sur ce tome 2 de la série puisqu’on y voit en plus de celle de Jean-Luc Istin la signature d’Olivier Péru.

Pas un coup d’épée dans l’eau, en tout cas, pour les auteurs. Plutôt une réussite, même. Et pour Lancelot, une combinaison de force et de faiblesse qui ne saura nuire à son image ; bien belle, dans le reflet de certains miroirs !

Pour Lancelot, tout ne fait que commencer…
 

Par Sylvestre, le 14 mai 2010

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