LANCASTER
Les Portes de l'Arctique

Jim Lancaster, lord anglais qui s’est fait anoblir suite à ses exploits durant la Seconde Guerre mondiale, et son ami Robert Caradine sont est envoyés en Antarctique, sur la base polaire d’Hyperborée, mystérieusement "invités" par le professeur Graham C. Clarke, une vieille connaissance de Jim. En effet le scientifique affirme avoir retrouvé les traces d’une antique civilisation disparue qui remonterait à près de 75 millions d’années, ce qui réfuterait toutes les théories darwiniennes en cours ! Toutefois, Jim découvre vite que cette découverte intéresse également les nazis… Que se cache-t il derrière cette mission ?

 

Par fredgri, le 18 septembre 2013

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Notre avis sur LANCASTER #1 – Les Portes de l’Arctique

Dans ce nouveau diptyque Christophe Bec nous entraîne dans un thriller scientifique à base de missions archéologiques, de remises en question de l’histoire de l’humanité, de réseaux d’espionnage nazis… Et force m’est de reconnaître que c’est passionnant.
En effet, dès le début les bases sont posées, avec ce qu’il faut de mystère pour nous tenir en haleine. Certes il y a ce petit côté sensationnaliste très efficace avec une démarche qui a tendance à rester très didactique, forçant sur les textes explicatifs, à grand renfort de longues contre théories, néanmoins cela reste très crédible et réellement prenant. D’autant que comme Lord Jim on a aussi le sentiment qu’il se cache autre chose. Mais au fur et à mesure que le récit avance, que se dévoilent certains secrets l’intrigue gagne en étrangeté, en tension. Bec dose ses éléments avec parcimonie, très efficacement.

Malgré tout, on a aussi l’impression d’à peine effleurer le récit qui démarre très lentement, trouvant son rythme vers la fin avec l’intervention du commando nazi. Ce qui nous amène à penser qu’une fois le deuxième volume paru une lecture en un bloc vaudra certainement bien plus le coup et permettra de bien plus appréhender la mise en scène qui risque surement d’aboutir à un second opus encore plus surprenant.

Graphiquement, nous retrouvons avec plaisir Jean-Jacques Dzialowski et son trait vif et évocateur qui nous rappelle des écoles graphiques comme celle de Gene Colan par exemple. Un adroit mélange de lumière, d’ombre et de coups de crayon intuitif. Par contre, c’est vrai qu’on reste un peu sur notre faim après avoir vu la splendide couverture, toutefois l’ambiance qui se dégage de ses planches et des plus prenantes, parfaitement dans le ton du scénario qui va crescendo au fur et à mesure !

Alors rendez vous avec le deuxième tome pour voir se conclure cette histoire qui promet de très bonnes surprises !

Par FredGri, le 18 septembre 2013

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