Lady of Shalott

Genève. Stéphane Clément entre dans un bar et se commande une pression. Là, en regardant dans la salle, il reconnait une personne, une vieille connaissance, l’oncle d’un de ses amis : Gottero. Ce dernier, tout d’abord interloqué par l’approche du jeune homme, le reconnait enfin !
Au bout d’un moment, Gottaro se lève, il doit aller fermer sa boutique. Il se rend compte qu’il n’a pas sa clé, Clément l’accompagne alors. Gottaro est soudain agressé par un homme qui se trouvait au dessus du magasin. Clément essaie de s’interposer, mais ne fait pas le poid face à l’inconnu. Gottaro est inconscient. Stéphane appelle Momo, le neveu du vieil homme qui arrive avec un autre de ses amis, un policier, membre de la B.E.R., la Brigade des Enquêtes Réservées.
Il semblerait que Clement et Gottaro soient arrivés trop tôt. L’intrus n’a pas eu  le temps de prendre l’argent, mais l’ordinateur a disparu. ..
Cette affaire a un lien avec d’autres affaires. Clément mèner son enquête de son côté, tandis que le B.R.R. doit faire face à une vague de crimes horribles…

Par berthold, le 21 juillet 2017

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Notre avis sur Lady of Shalott

The Lady of Shalott est une toile du peintre préraphaélite, John William Waterhouse. Ce tableau est au centre de l’intrigue de cet album.

Avec ce récit, Daniel Ceppi fait croiser son héros, Stéphane Clément avec ceux de la série CH Confidentiel, où nous retrouvons les membres de la B.E.R.
Clément de retour à Genève et l’agression d’un vieil ami qui l’entraine dans une drôle d’affaire où l’art a sa place. C’est d’ailleurs sa petite amie, irlandaise, qui est venue en suisse pour assister à une exposition de tableaux vivants et qui fait le lien avec une série de crimes horribles qui touchent la ville. En effet, chaque crime représente un tableau.

L’intrigue est fort bien écrite, bien menée. Ceppi a eu une excellente idée que de faire croiser ses héros dans les pages de ce one-shot. Les amateurs apprécieront, les autres passeront une excellente lecture avec ce polar au suspense acéré.
Ceppi nous mène sur de fausses pistes, nous fait découvrir petit à petit le lien entre les différentes victimes et surtout il met en scène des personnages intéressants.

Graphiquement, Ceppi a son style. Il se reconnait facilement. Il peut peut être gêner certains lecteurs, mais je vous assure que son coup de crayon est intéressant et donne de belles pages. C’est rythmé, c’est bien construit et les personnages arrivent à exprimer les émotions nécessaires.

Un très bon récit policier qui ravira sans problème les amateurs de bonne bande déssinée.

 

Par BERTHOLD, le 21 juillet 2017

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