LADY MECHANIKA
Le mystère du corps mécanique (2ème partie)

Alors que la Convention Mechani-Con a été lancée par l’ambitieux Lord Blackpool, Lady Mechanika poursuit son enquête sur la disparition de Seraphina, jeune gitane possédant les mêmes prothèses mécaniques que la belle détective. Convaincue que la clé de ce mystère se trouve à bord de l’énorme hélio-krak construit par les usines de Blackpool, elle décide, avec l’aide de son ami Lewis, de s’y transporter et se mêle au bal masqué organisé pour les festivités. Malgré sa tenue de soirée et son loup, elle est repérée par Gitano, le père de Seraphina, qui a lui aussi, décidé d’investir les lieux pour chercher sa fille. Tous deux tombent nez-à-nez sur Arlequine, l’autre fille du tsigane, elle aussi à la recherche de la disparue, et ensemble, fondent sur les étages supérieurs de l’aéronef. Ils ne tardent pas à repérer les laboratoires de Lord Blackpool et le résultat de ses sinistres expériences. La découverte du corps mutilé d’Angelo, petit ami de Seraphina, confirme bien les soupçons de Lady Mechanika sur le dirigeant de la Compagnie d’Armement. Mais où reste la jeune gitane ?

Par phibes, le 2 avril 2017

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Notre avis sur LADY MECHANIKA #2 – Le mystère du corps mécanique (2ème partie)

Les éditions Glénat poursuivent leur initiative éditoriale dédiée à la série américaine créée par Joe Benitez et à son héroïne Lady Mechanika. Nous retrouvons donc cette dernière dans la deuxième intégrale qui regroupe les deux derniers chapitres concernant son enquête sur la disparition d’une jeune gitane aux membres mécaniques.

Comme il se doit, ce volet finalise les pérégrinations de la belle enquêtrice qui ont pour vocation de nous éclairer sur la destinée tragique de la rom Seraphina mais aussi, en parallèle, sur le passé obscur de notre personnage principal. Certes les révélations vont bon train, mais malheureusement risquent de décevoir un tantinet ceux qui espéraient découvrir, dans cet opus, via le mystérieux Caïn, tous les tenants et les aboutissants de l’énigme tournant autour de Lady Mechanika.

Il n’en demeure pas moins que ces deux chapitres, malgré le fait qu’ils ne remplissent que la moitié de l’ouvrage (le reste est dédié à des illustrations et de la publicité sur d’autres productions du même auteur), restent d’un très bon niveau, ne serait-ce que par l’action dont il est porteur. Joe Benitez s’accroche parfaitement au charisme de sa belle héroïne, lui donnant une force peu commune mais aussi une féminité très agréable à percevoir. Il l’entoure d’un panel de personnages intéressants, d’un côté puissants dans l’adversité qu’ils entretiennent vis-à-vis de de Lady Mechanika, de l’autre, aussi volontaires dans leurs motivations pour épauler la détective.

Au niveau du dessin, on perçoit une certaine fébrilité de la part de l’artiste. En effet, bien qu’elle soit toujours de qualité, la partie picturale semble avoir été réalisée plus rapidement, donnant lieu à une imprécision générale un iota dommageable. Bien sûr, l’auteur reste très fervent de son personnage principal qu’il croque souvent avec beaucoup plus de précisions dans des tenues et des attitudes superbement sophistiquées.

Une fin d’aventure (la première) bien divertissante qui présage une certaine nervosité de Joe Benitez d’aller plus loin dans cette saga et de faire appel à d’autres associés. A noter que cette deuxième intégrale a fait l’objet d’un tirage collector avec un premier de couverture différent.

Par Phibes, le 2 avril 2017

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