LADY MECHANIKA
La belle dame sans merci

Lady Mechanika est toujours à la recherche de ténébreux individu qui lui a greffé des membres mécaniques et des yeux rouges. L’inspecteur Singh est d’ailleurs venu la voir pour lui délivrer quelques indices qui pourraient l’aider dans ses recherches. En particulier, il lui donne la photo de la demeure où a été trouvé un bras mécanique identique aux siens. A cet instant, elle apprend que son ami Archibald Lewis, au comble du désespoir, s’est une fois encore saoulé et a provoqué une rixe dans un pub. Elle fonce le retrouver et après avoir tenté de le calmer, le ramène chez lui. Quelques jours plus tard, Lady Mechanika accompagne Winifred, la nièce d’Archibald, au musée en l’absence de ce dernier. Elle y rencontre le docteur Littleton qui s’enquiert de l’état de santé du scientifique. N’ayant pas eu de nouvelles, la jeune femme décide de rendre visite à son ami afin de lui proposer un peu travail pour lui changer les idées. Contre toute attente, elle le retrouve radicalement changé, en charmante compagnie et elle apprend qu’il s’est fiancé. Voilà un revirement bien étonnant qui pourrait peut-être cacher quelque chose de bien pernicieux !

Par phibes, le 17 novembre 2019

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Notre avis sur LADY MECHANIKA #6 – La belle dame sans merci

C’est toujours avec un réel plaisir que l’on retrouve la belle et atypique Lady Mechanika et son univers steampunk. Epaulée par le tandem inséparable que constituent les coscénaristes Joe Benitez et M.M. Chen, la jeune femme aux yeux rouges et aux membres mécaniques continue à se poser des questions concernant l’identité de l’individu qui l’a transformée physiquement.

En marge de cette quête qu’elle poursuit au fil des tomes, elle est appelée aussi à vivre des péripéties parallèles. En cet opus, c’est son ami inventeur Archibald Lewis (personnage récurrent de la série) qui va les provoquer et obliger la fameuse Lady à donner de sa personne. Mais elle n’est pas seule à vivre cette aventure puisque la jeune Winifred, nièce d’Archibald ô combien impressionnante par son érudition, est appelée à prendre une part très active à celle-ci.

A n’en pas douter, les coscénaristes signent une histoire une fois de plus emballante. Lady Mechanika fait front toujours avec grâce et nous emmène dans une intrigue où le folklore irlandais à toute sa place. Mêlant drame, passion et féérie, le récit nous vampirise généreusement de par sa fantaisie mais aussi de par cette passion dangereuse qu’il fait naître.

Le dessin à quatre mains signé Joe Benitez et Martin Montiel fait également son effet. Le travail esthétique est indéniable, il suffit pour cela de voir le détail des illustrations qui bien sûr mettent bien en exergue la belle héroïne dans des toilettes plus seyantes les unes que les autres. Mais il n’y a pas que ça ! L’univers dans lequel elle évolue, historiquement surmécanisé comme le veut le genre steampunk, est empli de fioritures impressionnantes jusqu’aux contours des cases.

Une aventure superbement réalisée qui se veut accompagnée d’un magnifique et copieux cahier où s’enchainent crayonnés et encrage. On en redemande évidemment !

Par Phibes, le 17 novembre 2019

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