LADY MCLEOD
L'inconnue de Java

Le 13 mars 1905, Paris.
Malgré le vent glacial, tout le gratin mondain de la capitale se rue vers le musée Guimet où a lieu la toute première représentation de celle que l’on nomme Mata-Hari, une magnifique danseuse javanaise. Et ce soir là, le spectacle est un énorme succès. Sauf qu’après le spectacle, en coulisses, un drame s’est déroulé : des hommes ont été retrouvés morts. Leurs corps ont été mutilés, déchiquetés, comme si une bête féroce s’était défoulée sur eux.
Le capitaine Ladoux du Deuxième Bureau est chargé de l’enquête. Et pour commencer, il se rend au domicile de Margaretha Grietje Zelle, alias Mata Hari. Et quel est le lien de cette femme avec celle qui se fait nommer Lady McLeod ? Et une autre question taraude le capitaine : et si le monstre existait vraiment ?

Par berthold, le 9 février 2016

Notre avis sur LADY MCLEOD #1 – L’inconnue de Java

Après Les Champions d’Albion, sorti en ce mois de février 2016, voici venir aussi la deuxième collaboration entre Jean-Blaise Djian et Nathaniel Legendre : Lady McLeod.

L’histoire se situe en mars 1905, quand a eu lieu la première représentation du spectacle où Mata-Hari s’est fait connaître et a connu un succès énorme. Mais, dans cette histoire, nous découvrons des meurtres. Une créature inconnue a tué diverses personnes après le spectacle.

Les auteurs nous font suivre le capitaine Ladoux, du Deuxième Bureau, qui est chargé de l’affaire. Ainsi, le lecteur se trouve embarqué dans un récit policier fantastique où il découvre que bien des choses ne semblent pas être ce qu’elles sont vraiment.
L’intrigue conçue par Djian et Legendre se révèle étonnante. J’ai été surpris du sens que prend assez vite l’intrigue. Le récit prend une tournure bien différente pour nous entraîner vers une histoire servie par un bon suspense et où les surprises se suivent pour mieux étonner le lecteur. Les deux auteurs n’hésitent pas à nous faire croiser quelques personnalités de l’époque comme le célèbre "Tigre" : Clemenceau. L’ambiance de ce premier tome est très prenante. La période est très bien retranscrite.

Le dessin de Sergio Alcala-Perez est efficace. Il nous offre un bon exercice de style qui confère à ce récit un trait original. Son coup de crayon est percutant. Peut-être que certains d’entre vous n’apprécieront pas, il reste assez proche de certains styles graphiques du comics US, mais je dois bien avouer que le dessin d’Alcala-Perez m’a bien plu. De plus, les couleurs de Virginie Blancher restent assez originales et servent parfaitement l’atmosphère particulière de cet album.

L’inconnue de Java est un premier volet qui donne envie d’en savoir plus sur cette énigmatique Lady. A suivre donc !

 

Par BERTHOLD, le 9 février 2016

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