ZONE (LA)
Contact

Maintenant que Lawrence est revenu dans le Londres anéanti de 2067 avec une escouade de 60 ardents défenseurs venant d’Appelcross et d’Edimbourg, les hostilités envers les sbires du groupe multinational Winch vont commencer. L’affrontement est âpre, les belligérants ne se faisant pas de cadeaux, mais l’issue est toujours incertaine. Aussi, alors que la Grande Bibliothèque d’Edimbourg où se trouvait toute une communauté gérée pour partie par le Professeur a été détruite et que le doute commence à gagner les combattants, Lawrence se doit de porter un coup fatal chez leurs adversaires. Pour ce faire, profitant d’une aide opportune de la communauté souterraine dirigée par le tatoué Payek, Lawrence et ses partisans visent l’assaut de la grande base Winch située au sud de Londres. Pourront-ils se faufiler dans cet immense champ de ruine et de désolation que constitue cette zone ô combien menaçante jusqu’à atteindre leur but ? Et à quel type de contact vont-ils être soumis ?

 

Par phibes, le 6 novembre 2011

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Notre avis sur ZONE (LA) #3 – Contact

Au final de Résistances, Eric Stalner nous laissait dans une perspective d’affrontement inévitable et imminent entre les hommes de Lawrence, survivants d’un grand cataclysme transformés en bêtes de laboratoire, et le conglomérat Winch. Avec ce troisième épisode, le contact est établi, nous plongeant au cœur d’un conflit que l’on pressent déséquilibré.

L’aventure continue donc pour le fameux Lawrence qui se voit entraîné dans des actions de sauvegarde radicales au côté de personnages parfois certes peu ragoûtants mais efficaces pour mener à bien ses projets. Ici, le moyen le plus simple pour se défaire d’un ennemi dont les agissements sont maintenant clairement affichés (et même précisés avec la rencontre d’un consul échoué au pied du responsable des insurgés) est l’attaque sur son propre terrain. C’est donc dans une lecture active que nous propulse Eric Stalner, parsemée de faits d’armes et de nouvelles rencontres. Payek en fait partie et avec lui, c’est tout un peuple qui part dans la bataille.

De fait, dans cette ambiance apocalyptique dans laquelle le sort de la zone se joue, le récit file à toute vitesse, mené avec fébrilité et avec une réelle violence. Lawrence garde sur ses épaules le poids de l’intrigue qui reste toujours d’un très bon niveau dans ses entournures, la partageant toutefois avec des seconds rôles des plus intéressants tel Terry, Guilbert et Payek. Toutefois, alors que l’on croit qu’avec cet opus, le sort de la zone est joué, Eric Stalner use d’une stratégie redoutable et vient donner, en son final, un nouvel élan à sa fiction.

L’habileté avec laquelle l’auteur met en image son univers fantastique et dévasté, est toujours des plus remarquables. Son dessin, qui, est certes, maintenant, reconnaissable entre tous de par sa complexité, sa quête du moindre détail et sa proportionnalité, est toujours d’une grande efficacité et reste un must dans sa lecture. La fluidité des actions, la finesse d’exécution, issues d’un travail répété sont exemplaires et restent au bénéfice de ce grand artiste.

Un excellent tome pour une série aux ambiances de fins de monde et de guérillas hors normes.

 

Par Phibes, le 6 novembre 2011

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