VOIX DES ANGES (LA)
Mémoire vide

Jason et Alinéa ont réussi à échapper aux tueurs à leur poursuite et ont pu partir pour les Etats-Unis. Depuis leur arrivée à New-York, ils changent constamment de ville pour brouiller les pistes, mais surtout, Alinéa semble les mener selon un plan précis : bien qu’elle n’ait aucun souvenir de ce pays, elle se rappelle certaines choses, comme de lointains souvenirs.
Marion, restée en Europe, se rapproche du Pr. Chomsky, au point qu’il lui fait partager l’objet de ses travaux : créer un Ange, un Ange-Gardien pour chaque citoyen de la Terre.
Dans le même temps, la lutte entre la puissante fondation, qui soutient et finance les travaux de Chomsky, et les dadaïstes s’intensifie.

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VOIX DES ANGES (LA) #2 – Mémoire vide

Pas déçu du tout par ce second tome ! S’il démarre plus lentement que le précédent et qu’il semble plus classique (un couple en cavale), l’intrigue se révèle complexe et passionnante !

Flirtant vers le road-movie, Rodolphe fait avancer son intrigue avec un malin plaisir, distillant de-ci, de-là quelques coups de théâtre bien sentis (surtout à la fin, mais je n’en dirai pas plus !), sans trop en dévoiler tout de même : Quel est le véritable but de la Fondation ? Pourquoi le mouvement dadaïste est-il en guerre contre elle ? Qui est vraiment Alinéa ? Euh… non, ce n’est pas le petit bonhomme ;o))

J’ai particulièrement apprécié le découpage de l’histoire : On alterne bien entre les scènes avec Jaz’ et Alinéa, la Fondation et les dadaïstes, Marion et Chomsky, ce qui fait que toute l’intrigue avance de concert, comme si tout le monde avait son rôle à jouer dans cette histoire.
Toutefois, par rapport au premier volume, je trouve que Rodolphe n’y est pas allé mollement concernant le côté « Fleur bleue » dans la liaison entre Jason et Alinéa. Ces deux-là s’aiment, mais j’ai trouvé que la manière de le retranscrire était un peu maladroite. Ce n’est bien sûr que mon avis, mais ça m’a un peu gêné (heureusement, ce n’est que dans la première partie du récit).

Quant aux dessins d’Alain Bignon, ils sont toujours aussi magiques : il parvient à donner de la légèreté à Alinéa par exemple, de manière assez surprenante, je trouve. Ce bel équilibre entre richesse du scénario et qualité du dessin est la meilleure publicité pour ce deuxième tome : « La voix des Anges » est une intrigue scientifico-policière qui fleure bon l’ésotérisme, au récit efficace et aux dessins soignés.
Alors pourquoi hésiter ?

Par PATATRAK, le 21 février 2003

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