VOIE DE VAN GOGH (LA)
Volume 1

Alors qu’il est volontairement interné à l’asile de Saint-Rémy-de-Provence, Vincent Van Gogh apprend par son frère Théo, qu’un éminent critique d’art vient de consacrer dix-sept pages à son œuvre !!! Extrêmement motivé par ce retour très positif, l’artiste décide de quitter l’établissement et de s’établir à Auvers-sur-Oise ou il loue une chambre et commence à travailler d’arrache-pied sur quelques commandes locales, ainsi que sur ses techniques. Il doit absolument monter d’un cran…
De son côté, Théo Van Gogh découvre que ses patrons n’aiment pas ses projets vis à vis de l’impressionnisme, ils le menacent même de le licencier s’il continue d’y consacrer des expos… Comme il vient d’avoir un petit garçon, il n’ose pas encore monter sa propre entreprise…

Par fredgri, le 11 mars 2019

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Notre avis sur VOIE DE VAN GOGH (LA) #1 – Volume 1

Seldon est un jeune artiste de 19 ans qui a obtenu le coup de cœur du jury du festival de manga MAGIC Monaco, décerné par Nobuhiro Watsuki !
Autant dire qu’il y a de quoi être intrigué. Mais attention, malgré son jeune age, Seldon nous propose un premier volume (sur trois) particulièrement maîtrisé. On découvre l’artiste dans son quotidien, sa relation avec son frère et son rapport avec son art !

Car, s’attaquer à un artiste de l’envergure de Van Gogh, aussi habité, c’est un vrai pari. Et je trouve que c’est globalement assez réussi. On a droit à quelques séquences d’explications du peintre qui ne se lance pas dans de longs discours extasiés, loin de là, c’est rigoureux et très clair ! En contre partie, je trouve que Van Gogh manque un peu de flamme, de cet absolutisme que l’on ressent dans la moindre de ses toiles. Mais aborder une telle œuvre en noir et blanc n’est pas chose facile, et cela fonctionne finalement assez bien en l’état ! D’autant que l’on comprend très bien le lien assez tenu qu’il entretient avec ses modèles, ce sens de la vérité intérieure qu’il transpose ensuite au travers de ses toiles !

Le scénario est donc assez habile dans son déroulé, avec un croisement d’intrigue que je trouve très bien vu. En effet, on s’attache à mieux comprendre Vincent, tandis qu’en parallèle, les soucis de Théo mettent en avant la difficulté qu’il y eut à "imposer" une nouvelle forme d’Art, moins limitée par l’académisme classique !

Ainsi, sous couvert d’un récit assez facile d’accès, on est initié à des notions d’histoire de l’Art qui sont simplement passionnantes !

Avec ce partenariat entre Michel Lafon et Shibuya, nous avons droit à des séries made in France assez atypiques, que je vous conseille vivement !

En attendant les prochains titres, je vous invite à découvrir cette biographie des plus intéressantes !

Par FredGri, le 11 mars 2019

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