VENIN (LA)
Déluge de feu

Elevée dans les quartiers chaud de la nouvelle Orléans, elle ne voulait pas finir comme sa mère, à vendre ses charmes à des hommes de passage. Emily a alors fuit cet univers malsain, et c’est dans la petite ville perdue du Colorado, Silver Creek qu’elle arrive en train. Mais la désilusion arrive bien vite, alors qu’elle devait retrouver son futur mari, qui ne se présentera jamais. Sans un sous, Emily ne sait quoi faire et c’est le patron du saloon de la ville qui lui propose de travailler pour lui… La revoilà plongée dans le milieu malsain des entraineuses.
A moins que ça ne soit la venue du prochain gouverneur aux Elections Sénatoriales qui l’ai menée à Silver Creek… ?

Par aub, le 26 décembre 2018

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Notre avis sur VENIN (LA) #1 – Déluge de feu

La toute nouvelle série, prévue en 5 tomes, de Laurent Astier, LA VENIN, arrive dans les bacs de vos librairies en ce début d’année 2019.
A n’en pas douter, le buzz provoqué sur les réseaux sociaux par l’Auteur et l’Editeur eux mêmes participe indéniablement aux futures ventes de l’album. Mais il n’y aura pas que ça, en effet, l’album est une vraie de vraie de vraie réussite.

D’une part, le scénario est ponctuée de nombreux rebondissements, d’un rythme effréné, grace à une traque dans l’Ouest sauvage, avec des indiens, des méchants, des belles filles, de l’alcool, de l’amour (ou pas), des coups de feu, des grands espaces, des larmes et de la sensibilité, mais aussi de la cruauté, du dégout, de la vengeance, des intigues dans tous les sens… 

Ensuite, les illustrations sont une pure merveille. Grace à son trait net et précis, Laurent Astier nous offre des dessins très travaillés, avec un découpage cinématrographique parfait, donnant un rythme à la lecture, nous permettant de suivre l’intrigue sans interruption. Les scènes d’action sont ainsi rapides, les moments de narration calme sont traités avec moins de fluidité. La lecture est alors très adroitement menée, nous donnant ainsi le sentiments d’être plongés dans un western digne des grands films.
Ce rythme, l’impression d’être dans une gigantesque fresque hollywwodienne donnent tout le charme de La Venin !

Et enfin, la colorisation est maitrisée au plus haut point. On retrouve sur certaines planches l’art des couleurs à la Laurent Astier…. Souvenez vous de ses couleurs monochrome dans Cellule Poison… 

La lecture de La Venin fut pour moi une plongée, 27 ans en arrière, me faisant repenser à Adios Palomita (et bien d’autres albums de western qui ont suivis… 500 fusils, Angela…) mais aussi avec un très bon goût de Luky Luke ou de Tuniques Bleues, sans oublier du Bouncer… Vous l’aurez compris, LA VENIN est un WESTERN, un vrai, et ça fait vraiment du bien !!!

Une BD que l’on lit d’une traite, d’un souffle, à la vitesse d’une balle de Winchester, puis que l’on reprend en main pour une lecture plus poussée, moins rythmée, pour en savourer toute l’intensité, redécouvrir toute la profondeur, On se fait du bien aux yeux…

Une BD qui sent la transpiration de cow boy, le cheval, le mauvais wisky, le parfum des femmes faciles, et qui nous fait cracher notre salive pleine de sable et de poussière avalés dans les rues de Silver Creek. Vivement les suites.

Par AUB, le 26 décembre 2018

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