La vallée de la peur

« Monsieur Douglas, du manoir Birlstone, a été sauvagement assassiné ce matin ! ». Un coup de fusil à canon scié en pleine tête. Sherlock Holmes et son célèbre acolyte Watson vont directement sur place. Le tueur laisse traîner une tâche de sang, oublie une haltère dans un coin et replace une bague sur le doigt du cadavre alors qu’il l’avait pourtant retiré… Tout cela dans l’étrange et inquiétant Manoir de Birlstone, entouré de douves à l’ancienne et auquel on accède par un pont-levis remis en service. Mais rien de tout cela n’effraiera notre bon vieux détective…

Par Placido, le 14 juillet 2011

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Notre avis sur La vallée de la peur

Après l’adaptation de trois premières histoires, Edington et Culbard s’attaquent à La Vallée de la Peur. Ce n’est malheureusement qu’une nouvelle déception. Ces derniers retranscrivent pourtant bien le scénario et c’est un réel plaisir de suivre une aventure policière de qualité, mais même si le fond est correct, la forme du récit ne suit pas. L’ambiance est inexistante, là où nous aimerions ressentir de la peur, de l’angoisse, il n’y a rien. Les personnages sont sans reliefs et dépourvues d’expression, là où on aimerait percer le mystère profond du coupable, il n’y a rien. Même le rythme narratif ne semble pas collé, en terme de révélation et de mise en bouche… On a l’impression que les auteurs se sont tellement concentré sur le rendu du scénario qu’ils en ont oublié le reste.

En fait, l’unique intérêt de cette adaptation de La Vallée de la Peur réside dans la découverte d’une aventure de Sherlock Holmes et de fait, d’une excellente histoire policière dont le dénouement final vaut le détour. Mais autant lire le roman du coup…

Personnellement, je ne saurais que trop vous conseiller de vous retourner sur des séries comme Sherlock ou encore l’impressionnant Holmes de chez Futuropolis, qui, sans être adapter directement des romans de Conan Doyle, exploitent à merveille l’univers et l’ambiance du célèbre détective.

Par Placido, le 14 juillet 2011

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