TRILOGIE DU MAL (LA)
L'âme du mal

Ayant maintenant la certitude que le cadavre découvert dans une maison abandonnée du South District est lié à la sinistre affaire du bourreau de Portland, l’inspecteur Josh Brolin poursuit ses investigations. A la lecture des deux lettres anonymes qu’il a reçues, le policier a acquis la certitude qu’il a en face de lui deux adversaires et que ces derniers lui ont fixés rendez-vous en une usine désaffectée. Ecartant le substitut Bentley de son intervention, Josh Brolin se retrouve bientôt sur lieux où il y découvre un nouveau cadavre de femme horriblement mutilé. Tout en cherchant des indices, il se heurte à Bentley accompagné de l’Attorney qui souhaitent voir la scène du crime. Après les avoir menacés de son arme et appris que son supérieur était mis sur la touche, Brolin a une intuition concernant la voiture qui a amené le cadavre et qui doit se trouver très proche de là où ils se trouvent. C’est en se dirigeant sur le parking de l’hôpital situé à proximité qu’il arrive enfin à identifier le tueur. Brolin et ses coéquipiers tentent de l’arrêter. Malheureusement, l’homme, très prévoyant, s’est échappé par les égouts. L’inspecteur se lance à sa poursuite. Serait-ce enfin la fin de cette sinistre enquête ?

Par phibes, le 10 janvier 2017

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Notre avis sur TRILOGIE DU MAL (LA) #3 – L’âme du mal

On se replonge pour la troisième fois dans l’oppressant thriller concocté dans sa version littérale d’origine par le spécialiste du roman policier Maxime Chattam et repris, pour sa version illustrée, par Michel Montheillet. L’on retrouve donc l’inspecteur Brolin, après son effroyable découverte dans une usine désaffectée de Portland, dans la suite de son enquête particulièrement éprouvante, eu égard aux agissements maléfiques de tueurs en série.

Dernier volet de l’adaptation, cet album donne l’occasion de finaliser les investigations tourmentées du personnage principal qui a désormais la conviction d’être en face de deux tueurs et qui, en plus, pour ne rien arranger, se doit de batailler également avec ses pairs. A la faveur de nombreux rebondissements parfaitement dosés, de découvertes macabres pour le moins inquiétantes trahissant la psychologie très tourmentée des tueurs (adeptes d’ésotérisme), de recherches bien ciblées, d’actes personnels dangereux, le récit entretient pleinement une atmosphère qui se veut lourde et désespérée mais aussi pleinement addictive.

Suivant fidèlement la trame du roman, Michel Montheillet nous assure d’un découpage efficace. On lui saura gré de nous servir une histoire qui se suffit à elle-même pour nous remuer les tripes, sans réel temps mort et frissonnante à souhait, fournissant un bel effort sur les dialogues et sur l’utilisation de la voix-off pour certaines transitions.

On pourra également saluer sa prestation graphique qui, à l’appui de nombreuses photographies, nous offre une représentation des plus réalistes. Grâce à cette authenticité visuelle détaillée, confortée par une colorisation efficiente, l’enquête de l’inspecteur Brolin suscite bien des sensations en appuyant là où ça fait mal, surtout quand on l’on croise la mort à travers les cadavres mutilés ou la folie humaine à travers les tueurs.

Une fin d’adaptation fidèle au roman original et pleinement efficace pour une enquête policière qui se veut sans appel et angoissante à souhait. Frissons garantis !

Par Phibes, le 10 janvier 2017

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