RAFALE (LA)
Terminus Saïgon

1948. Une nouvelle mission attend la Rafale. Il doit escorter des civils, des religieuses et des enfants vers SaIgon. Ces derniers sont menacés par le Viet Minh. L’ingénieur Daguet doit d’ailleurs renforcer deux wagons de plus pour permettre le transport de ce petit monde. Mais le général Vu veut en finir une bonne fois pour toutes avec ce train. Il prépare ses troupes à un long combat. Moineau, qui en a marre des agissements de Vu, décide de retrouver Paco et de lui demander de l’emmener à bord du train. Quand à Daguet, il doit faire face à son passé de résistant…

 

Par berthold, le 8 avril 2014

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Notre avis sur RAFALE (LA) #3 – Terminus Saïgon

Terminus Saïgon. La Rafale fait son dernier voyage avec le troisième tome qui conclut cette aventure mettant en scène l’ingénieur Daguet. 
En fait, ce n’est pas la dernière aventure de ce train puisqu’à la fin du livre, un excellent dossier revient sur les hommes de la Légion qui ont combattu en Indochine. Mais ceci est une autre histoire.

En attendant, Ordas et Cothias concluent en beauté ce cycle où il est question de guerre, de trahison, de rédemption et d’amour. Pas forcement là où on s’y attend, justement. Les scénaristes arrivent à nous surprendre.
Côté sensationnel, nous sommes servis avec le voyage de la Rafale et des attaques dont il fait l’objet. Les auteurs font monter la pression pour nous entrainer vers un final qui va marquer les esprits.
Avec la Rafale, Ordas et Cothias nous ont offert un voyage dans le temps de grande qualité. Ils nous ont racontés un épisode historique méconnu qui rend hommage à ces hommes, à ces soldats dans un divertissement de qualité. Le lecteur s’instruit tout en se faisant plaisir. 
Je trouve que ce titre ferait d’ailleurs un très bon film.

Winoc fait un travail remarquable avec son style particulier. Par moment, il me fait penser à du Guy Davis, période Sandman Mystery Theatre. Il met en scène des passages spectaculaires, d’autres où il fait passer l’émotion grâce aux expressions des personnages.

Terminus Saïgon cloture donc en beauté ce premier cycle de La Rafale. Le lecteur, la gorge nouée par l’émotion, referme ce livre en esperant une suite. Mais en attendant, ne ratez sous aucun prétexte, l’aventure de La Rafale !

 

Par BERTHOLD, le 8 avril 2014

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