La question de Dieu

 
Dieu se fait vieux. Il pense à la retraite et à la passation de ses pouvoirs à son fils, Jésus. Mais celui-ci ne semble pas mûr pour être aux affaires… Lors d’un conseil d’administration de la "maison Dieu", la crise chez les Hommes est à l’ordre du jour et l’idée est émise qu’une apparition divine sur Terre pourrait relancer la spiritualité qui fait de plus en plus défaut aux Hommes. Cette idée fait rapidement son chemin dans la tête de Dieu, et, peu après cette réunion, il disparaît, sans prévenir personne…
 

Par sylvestre, le 1 mai 2011

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Notre avis sur La question de Dieu

Après le succès de la série Le voyage des pères (éditions Paquet), nombre d’entre nous espérait sans doute retrouver le même type d’humour en BD. Avec sa composition style "affiche de film" et sa portée humoristico-dramatique, la couverture de La question de Dieu, plus attirante d’ailleurs que celles des albums de la série de David Ratte, était lourde de promesses en ce sens. Mais hélas, la comparaison entre les deux séries (aux ambitions totalement différentes, précisons-le quand même) ne se fait pas à la faveur de ce one-shot La question de Dieu. Pourtant, il y en a, des choses rigolotes, dans cette réalisation de Pat Perna et de Laetitia Coryn (qui avait défrayé la chronique avec ses Le monde merveilleux des vieux) ! Des personnages comme Dieu, Jésus, et bien d’autres, y sont par exemple présentés comme des gens normaux, ce qui permet bien évidemment pleins de gags. Ça fait penser au manga Les vacances de Jésus et Bouddha. Jésus y est alors montré comme un ado no-life boutonneux, et Dieu, son père, comme un vieux bougon ! Mais une fois passée une série de gags convenus et relevés par des jeux de mots certes sympas mais ô combien prévisibles, on a l’impression que le réservoir à bonnes choses fuit, qu’il se vide, et que l’humour retombe à plat. On change alors de régime, et on passe à une seconde partie plus mystique, plus philosophique, plus existentielle, mais qui malheureusement ne parvient ni vraiment à séduire, ni vraiment à convaincre. Le dessin et les couleurs se révélant en outre assez simplistes et fades, on ressort de cette lecture déçus de constater que sur ce coup, Dieu n’a pas fait de miracle…
 

Par Sylvestre, le 12 mai 2011

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