PEUR GEANTE (LA)
La révolte des océans

2157. Bruno Daix, un nageur de combat, membre de la Section Subaqua, est en vacance. D’ailleurs, il reçoit un appel de son supérieur qui tente de le joindre, mais il ne répond pas. Avant de partir en voyage, il en profite pour faire un dernier polyparcours où il retrouve son vieil ami Pol Nazaire. Malheureusement, il tombe aussi sur Driss Bouira, son chef. Ce dernier a besoin de lui pour une mission importante. Il doit se rendre à Bruxelles, avec d’autres personnes, pour ensuite partir pour la Baie de San Francisco. Là, il faut explorer et sécuriser la plaine Hadale de la zone abyssale du Pacifique Nord, à deux cents kilomètres au sud des aléoutiennes. Une mission scientifique les accompagne.
Le lendemain, à l’aéroport International d’Oran, Bruno Daix attend tranquillement son avion, il reçoit soudain un coup de fil. Son chef lui annonce qu’il faut vite quitter l’endroit : un tsunami arrive bientôt sur eux ! Daix s’embarque à bord d’un aérotaxi avant qu’il ne soit trop tard…

 

Par berthold, le 16 septembre 2013

Lire les premières pages de PEUR GEANTE (LA) #1 – La révolte des océans

Voir les croquis de PEUR GEANTE (LA) #1 – La révolte des océans

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur PEUR GEANTE (LA) #1 – La révolte des océans

La Peur géante est une œuvre signée Stefan Wul paru en 1957. Depuis peu, l’éditeur Ankama s’est lancé dans l’adaptation en bande dessinée des romans de Wul. Sont déjà parus par exemple Niourk par Vatine, Oms en série par Morvan et Piège sur Zarkass par Yann et Cassegrain.

Pour La Peur géante, il s’agit de Denis Lapière, au scénario et de Mathieu Reynes au dessin (une partie de l’équipe d’Alter ego) qui ont la lourde charge de cette adaptation. Je dois vous avouer que j’ai été conquis par ce travail. Ils ont su créer un univers cohérent et plausible du futur imaginé par Stefan Wul dans son roman. D’entrée, ils nous présentent les héros principaux : Bruno Daix et Kou-Sien Tchéi, ainsi que Pol Nazaire et Driss Bouira. Ils mettent en place l’intrigue et les événements qui vont s’y dérouler. Le suspense fonctionne. Le lecteur commence à se poser des questions. Lapière ne nous en dit pas trop dans ce premier tome. Il nous met l’eau à la bouche avec quelques scènes assez spectaculaires ou lorsque Daix fait une étrange rencontre lors de sa plongée dans la ville engloutie.

Mathieu Reynes est un dessinateur extrêmement doué. Il le prouve une nouvelle fois avec ce premier tome. Il n’a pas besoin d’avoir de long discours sur certaines pages pour expliquer certaines choses : le dessin se suffit à lui même ! Et quel dessin. Là, je suis resté "pantois" devant son travail. Il y a des planches d’une rare beauté. La mer n’aura jamais été aussi bien rendu qu’ici. Il arrive même a faire ressortir les sentiments des héros par les expressions des visages. Tenez, prenons juste la couverture comme exemple ! Elle parle d’elle même.

Ce premier tome est une des meilleures surprises que j’ai lu ces derniers jours. J’aime beaucoup ce genre de récit et j’ai hâte de découvrir la suite. Les amateurs ne seront pas déçus ! Une œuvre à posséder dans toutes bonnes bibliothèques.

Par BERTHOLD, le 16 septembre 2013

Publicité