La petite princesse Sara

Fraîchement débarquée des Indes, la petite Sara est placée en pensionnat par son riche père. Sara fait le bonheur de tous au pensionnat de jeunes filles, sa bonté et son grand coeur la rendent très populaire, et elle sait partager avec même les plus défavorisés. Cependant, tout bascule lorsque son père meurt, Sara est alors sans le sous, contrainte de travailler comme bonne à tout faire au pensionnat, et menée à la baguette par la sévère Madame Minchin.

Par Clémence, le 5 décembre 2014

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Notre avis sur La petite princesse Sara

Cette nouvelle adaptation du roman de Frances Hodgson Burnett propose ici l’histoire de la princesse Sara en format manga shôjo. Ce manga fait partie de la collection « Les classiques en manga » aux éditions Nobi Nobi.

On trouve avec ce manga une lecture facile, mais qui ne propose pas vraiment une nouvelle perspective sur cette histoire éculée. Le manga est une succession de scènes qui font appel au pathos du lecteur : Sara qui aide ses petites camarades moins favorisées, Sara qui promet qu’elle va devenir une princesse, même dans l’adversité, Sara qui nourrit les pauvres…

L’esprit du roman – quasi autobiographique – est relativement présent, on distingue sans mal les différentes couches de la société anglaise du 19ème siècle, et Sara sert de fil rouge alors qu’elle passe d’une classe aisée à une classe défavorisée.

Difficile de croire à une héroïne si parfaite, car malheureusement, il faut supporter une certaine niaiserie. Cette naiveté excessive, déjà présente dans le roman original, est accentuée davantage par le format shôjo. Sara, pleine d’empathie et débordante d’amour pour son prochain, est au bord des larmes une page sur deux, face à la misère des autres, à tel point que cela en devient presque une caricature.

Les cases sont désespérément vides, les plans très peu variés, le style devient vite monotone. Clairement cette adaptation n’est pas destinée à un public adulte, le manga trouvera peut-être une certaine résonance chez un public féminin très jeune.

Par Clémence, le 5 décembre 2014

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