PETITE MORT (LA)
Le secret de la licorne-sirène

 
La Petite Mort a grandi et a fait sa rentrée au collège. Alors certes, le collège c’est l’âge où l’on quitte l’enfance, c’est le temps des passages devant les conseillers d’orientation (qui se moquent de vous quand vous leur dites que vous voulez devenir fleuriste) et de l’apparition des boutons d’acné… Mais c’est aussi une période où on est à fond dans les jeux vidéo ; la Petite Mort y joue beaucoup, avec son pote Ludovic le leucémique. C’est l’âge des premiers amours, aussi. Et des dessins qu’on réalise, qu’on améliore et qu’on aime montrer aux copains… Bref, c’est vraiment chouette, l’adolescence. Dommage qu’en ce qui concerne La Petite Mort, il y ait à la maison cette sale ambiance due à une "erreur de protocole"… D’un placard qu’il lui était interdit d’ouvrir, le grand-père de La Petite Mort est un beau jour (ré)apparu ! Vieux filou ! Il s’y planquait afin d’éviter de faucher son 400.000.000ème "client", celui qui fait qu’on a atteint son quota (lorsqu’on est de la famille Mort) et qu’on tombe alors en poussière…
 

Par sylvestre, le 7 novembre 2014

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Notre avis sur PETITE MORT (LA) #2 – Le secret de la licorne-sirène

 
C’est avec plaisir qu’on retrouve la Petite Mort mais aussi Ludovic le leucémique (et plein d’autres) dans cette chronique humoristique de vie quotidienne dont le héros n’est, à bien y regarder, plus vraiment de ce monde ; quoique. Bé ouais, quoi : celui qu’on appelle La Petite Mort, c’est un squelette ! Et c’est ce qui fait le sel de cette série : car sans les personnages de la famille Mort, cette bande dessinée serait une BD humoristique de plus sur la vie quotidienne de gamins à la maison, à l’école ou en ville. Mais là, l’auteur Davy Mourier est obligé de composer avec les notions de mort, de temps qui passe et d’inéluctable. Car ici la Mort n’est plus un personnage éternel qui fauche tout le monde depuis des générations : c’est une histoire de savoir-faire familial et traditionnel qui se transmet. On savait déjà que l’auteur avait organisé une généalogie pour sa Petite Mort ; on avait vu ses parents… Dans ce tome 2, on découvre le grand-père Mort et, grâce à lui, on en apprend plus sur les "mécanismes" du métier et ces histoires de quotas de fauchage, sur le fait que même les membres de la famille Mort ne sont pas (immortels) éternels, etc, etc…

Encore une fois, l’album s’équilibre entre planches en noir et blanc découpées assez classiquement et pages pleines de couleurs ou réalisées dans des styles très différents. La couverture en est d’ailleurs un bel exemple, si on la compare avec celle de l’opus précédent ! Et encore une fois, c’est rigolo. On s’amuse bien en lisant ces aventures, en y trouvant des références à d’autres héros pour enfants. C’est original, c’est chouette : on aime ! Et vous aimerez aussi, c’est sûr…

(PS : Mention particulière pour le correspondant égyptien de la Petite Mort et la manière qu’il a de s’exprimer (en rébus !)) Lol !
 

Par Sylvestre, le 7 novembre 2014

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