PETITE BEDETHEQUE DES SAVOIRS (LA)
L'univers

 
L’univers est vaste, et c’est bien peu de le dire. Infini, va-t-on même jusqu’à imaginer ; si tant est que l’on puisse imaginer ce que représente l’infini. Et ça nous ferait presque un peu peur, à nous, les humains qui aimons tout comprendre et tout maîtriser ! Tout dépend en réalité du regard qu’on porte sur les choses : il suffit en effet parfois d’un peu de sagesse et d’un zeste de philosophie pour apprivoiser ces vertiges qu’on peut avoir face à l’univers en comprenant quelle rôle on peut jouer dedans et l’importance que ce rôle peut avoir.

 

Par sylvestre, le 20 février 2016

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Notre avis sur PETITE BEDETHEQUE DES SAVOIRS (LA) #2 – L’univers

 
Ça part du classique zoom allant de l’univers immense jusqu’aux quarks et aux autres particules invisibles : aux deux extrémités de cette chaîne, tout est impalpable, mystérieux, quasiment inconcevable, et nous, on est au milieu, à notre échelle. Puis, planches 14 et 15, on se demande si l’auteur et astrophysicien Hubert Reeves n’est pas d’un seul coup un peu hors sujet quand il nous parle d’art et d’inspiration… Mais ce serait oublier que l’univers ne se cantonne pas aux planètes, aux molécules ou à la matière ! L’univers, c’est aussi des espèces vivantes, de l’intelligence, des initiatives, des envies… C’est aussi une dynamique d’évolution… Et on en fait partie ! Et cela sans seulement subir puisqu’on peut "participer" à notre niveau en faisant avancer la science et les connaissances, mais aussi et beaucoup plus simplement en vivant notre vie. C’est ce que Hubert Reeves nous révèle, avec les mots d’un sage grand-père qui raconterait de belles histoires à ses petits-enfants ; Hubert Reeves mis en scène et dont les propos sont illustrés par le dessinateur Daniel Casanave.

Deuxième volume de la série La petite bédéthèque des savoirs, cette bande dessinée intitulée "L’univers" est à la fois intéressante parce qu’elle rappelle mine de rien quelques notions qui nous paraissent aujourd’hui évidentes mais qui ne l’ont pas toujours été par le passé, et parce qu’elle accompagne le jeune lecteur vers une conclusion et une certaine réflexion personnalisées alors que le sujet de départ était on ne peut plus vaste et sans limites ! Chapeau M. Reeves ! Et merci de nous avoir rappelé que malgré notre taille, nous étions indispensables dans l’univers !
 

Par Sylvestre, le 20 février 2016

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