MEMOIRE DANS LES POCHES (LA)
Première partie

Sidoine, un homme agé arrive dans un bar avec un enfant dans les bras. Des soupçons se portent rapidement sur cet homme qui semble avoir du mal à expliquer les cris de faim de l’enfant. Sidoine commence alors à raconter sa vie, celle de sa femme Rosalie et de son fils Laurent.
Une famille indescriptible aux yeux de tous, et pourtant, l’arrivée dans la vie de Laurent d’une jeune maghrébine va chambouler toute leur vie, et exploser totalement la cellule familiale. Sidoine subjugue son auditoire, et sort de sa poche de nombreux papiers prouvant ses dires et l’aidant à se souvenir.

Par aub, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MEMOIRE DANS LES POCHES (LA) #1 – Première partie

J’ai le souffle coupé, les jambes sciées, je suis ébahi, ébloui, émerveillé. Cette bande dessinée est une pure merveille, une histoire magnifique sur un dessin grandiose.
Pas de doute pour moi, Luc Brunschwig signe là une nouvelle série absolument superbe, et dès à présent je suis certain que cet album fera parler de lui dans de nombreuses chaumières. C’est une histoire, magnifique, terrible, horrible, belle et à la fois cruelle mais merveilleuse. C’est un mélange d’amour, de haine, de violence et de tendresse. C’est une lecture fluide, agréable, dure et pourtant si belle. Et tout ça c’est du Brunschwig… accompagné par le talent d’Etienne Le Roux. Nous avons là une nouvelle série fabuleuse.
Bon, j’arrête avec les superlatifs sinon je n’en finirai jamais…
J’ai été vraiment plongé dans cette histoire du début à la fin, j’ai adoré la narration et l’originalité de ce récit. J’ai été totalement surpris de l’avancée de l’histoire, étonné par les rebondissements incessants et adroitement menés. Le scénario est, une fois de plus de la part de Luc Brunschwig, mené d’une main de maître. C’est vraiment une très très grande réussite.
Sans oublier le dessin d’ Etienne Le Roux qui est d’une finesse et d’une réussite incontestables. Le trait est fin, les couleurs un peu ternes, donnant un ton supplémentaire à la dureté et à la douceur du récit. C’est magnifique.
A noter la très grande qualité de l’album en lui-même, avec une couverture très épaisse, à l’intérieur un papier au grammage important, sans oublier les 88 pages. Voici donc les raisons qui expliquent les 15,9 euros de cette Bande Dessinée, pas chère au vu de la qualité.

Si vous n’aviez qu’un album à acheter ce semestre, ça serait celui-ci, inévitablement.

Par AUB, le 10 juin 2006

On pourrait trouver ça un peu longuet, cette façon qu’a M. Létignal de raconter lentement, les uns après les autres, les faits qui ponctuent son histoire. Ce rythme, cette attente, font de nous, lecteurs, une personne de plus autour de la table à qui il tarde de savoir. Pourtant, on ne va pas se plaindre du très généreux nombre de planches qui mettent en images ce témoignage, et on a la satisfaction aussi, à la fin de ce premier album, d’avoir compris le rapport qui existe entre ce vieil homme et l’enfant qu’il porte. On ne referme donc pas le livre en se disant : "Ca traîne, et on ne sait toujours rien !"

Reste que bien des choses demandent encore à être éclaircies : ces flashbacks au temps de la guerre, ce que va choisir de faire Létignal par la suite ou encore comment les rapports entre Laurent et sa mère vont évoluer. Comme le dit Létignal, on n’est pas dans un film, il n’y a rien d’impressionnant et pourtant, les auteurs réussissent à nous captiver avec leurs héros si réels : je suis impatient de lire la suite !

Par Sylvestre, le 7 juillet 2006

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