Une vie en bande dessinée

Le 30 mars 1904 à Bruxelles nait Edgar P. Jacobs. Très tôt, il est fasciné par le dessin, par la musique classique et le chant, et malgré ses pauvres réultats scolaire il va devenir baryton, tout en développant déjà une petite carrière d’illustrateur. Plus tard, après avoir assuré l’intérim sur des aventures de "Gordon l’Intrépide" il lance "Le Rayon U" pour Bravo et est choisi par Hergé comme collaborateur officiel sur les albums de Tintin, avant de voler à nouveau de ses propres ailes en créant les inoubliables aventures de Blake et Mortimer qui vont faire de lui l’un des grands maîtres de la Bande dessinée franco-belge !

Par fredgri, le 22 novembre 2012

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Une vie en bande dessinée

Évidemment, le nom de Edgar P. Jacobs évoque pour tous ces incroyables aventures de Blake et Mortimer et cet album se propose de nous raconter le parcours du maître depuis ses premiers pas, en passant par sa carrière de baryton, ses travaux d’illustrateur et la gloire qui suivra jusqu’à ses derniers jours.
Comme on peut s’en douter, ce genre de biographie force à faire des choix dans la narration, à jouer avec les ellipses et c’est peut-être sur ce plan que je trouve l’ensemble un peu trop elliptique, justement. On passe assez adroitement d’une période à l’autre, mais on ne fait qu’évoquer tout ça sans vraiment s’attarder, c’est dommage. Ce qui donne un résultat "entre deux chaises", à la fois centré sur le parcours professionnel de Jacobs et sur sa vie personnelle sans pour autant aller franchement dans l’une ou l’autre direction.

Mais cela permet tout de même d’avoir une excellente introduction à l’univers de cet artiste, on comprend mieux certains choix, certaines filiations dans les albums qui suivront.
En refermant cet album j’ai réellement eu envie de redécouvrir ces aventures que je lisais enfant, de me repassionner pour cette série. Et c’est peut-être, au fond, la grande qualité de cet album, son pouvoir d’évocation qui nous laisse suffisamment de marge pour imaginer et combler les vides.

Graphiquement, le style est en adéquation avec celui de Jacobs. Moins précis et détaillé, c’est vrai, mais très cohérent tout de même et non sans charme !

C’est donc l’occasion de suivre cette évocation pour mieux connaître cet auteur, et peut-être même faire un sympathique cadeau en cette période de fêtes de fin d’année !

Par FredGri, le 22 novembre 2012

Publicité