MALEDICTION DES SEPT BOULES VERTES (LA)
Le magicien

 
Guilio et Ozgur étaient arrivés au bout du Chemin que nombre d’autres n’avaient jamais atteint. Pour autant, cette victoire ne marqua pas la fin de leur soif d’aventure et c’est ainsi qu’ensemble, ils embarquèrent sans but précis à l’assaut de l’océan qui s’étendait devant eux. Rapidement, la furieuse houle d’une tempête extraordinaire va leur faire atteindre le rivage d’une île dont ils ignoraient tout ; une île tellement paradisiaque qu’Ozgur décidera d’y rester.

Guilio, lui, s’arrachera à la monotonie de sa vie au Paradis et partira en exploration. Il rencontrera un sympathique apprenti magicien à qui il dévoilera qu’il est en possession d’une des fameuses boules vertes tant convoitées par le sombre Kréorn. Le Maître du magicien, dénommé Arknos, lorsqu’il apprendra cela, conseillera à Guilio qui voulait s’en séparer d’aller confier sa boule au Conseil des Sages. C’est là qu’elle serait le plus en sécurité, et c’est donc vers cet objectif que Guilio continuera son chemin. Un chemin tout au long duquel il sera accompagné, mais également suivi…
 

Par sylvestre, le 23 octobre 2014

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Notre avis sur MALEDICTION DES SEPT BOULES VERTES (LA) #2 – Le magicien

 
On avait aimé le tome 1 de cette série pour ses portées fantastique et magique, mais aussi pour son petit côté suranné qui fait aujourd’hui de ce récit un récit qu’on pourrait qualifier (mais pas dans le sens péjoratif des termes) de gentillet ou de naïf, d’innocent. Oui, innocent, car c’est bien un peu ça qu’est Guilio : un jeune garçon curieux, avide de découvrir le monde et qui part du principe que comme lui, tout le monde doit être pétri de bonnes intentions. Innocent et désintéressé, aussi. Notre jeune héros est en effet en possession d’une boule magique que bien des gens aimeraient posséder pour gagner du pouvoir mais il n’a à bien y regarder qu’une seule envie : s’en débarrasser pour éviter les problèmes avec ceux qui veulent sa boule magique et se ainsi se retrouver libre ; tout simplement.

Ce second tome débute avec quelques planches rappelant l’histoire et l’importance des sept boules vertes. Avant de lancer Guilio et Ozgur (puis le magicien) dans des aventures extraordinaires. Le scénario n’est pas compliqué. C’est comme sur le Chemin : on ne s’y perd pas ! Il offre simplement une succession de tableaux aussi agréables à découvrir les uns que les autres : des séquences de suspense comme lorsque Guilio et le magicien sont coursés par un monstre lacustre après avoir échappé à un incendie, et des séquences plus contemplatives comme celles "tournées" au Paradis (!) ou au cours de la marche des héros. Certains enfin regretteront d’avoir compris certaines choses qui leur ôteront la surprise que leur réservaient les auteurs à la fin de l’album, mais à cette petite déception s’opposera le plaisir qu’ils auront connu, difficile à décrire, d’avoir accompagné de sympathiques personnages dans une aventure où même les terribles méchants n’ont pas vraiment droit au chapitre et ne polluent ainsi pas, avec leur noire aura, la lumière, les chaudes couleurs et la magie de ce pèlerinage fantastique.

Ce tome 2 est sans doute meilleur que premier en ce sens que le lecteur, en connaissance de cause, n’a plus devant lui, quand il entre dans la lecture, l’obstacle de l’adaptation au style. Voilà qui est de bon augure pour la suite (l’aventure continue !) Un peu comme si on avait débroussaillé une piste et qu’alors, elle s’ouvrait à nous, accueillante et promesse de plein d’autres bonnes surprises à venir.
 

Par Sylvestre, le 23 octobre 2014

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