MALEDICTION D'EDGAR (LA)
Destin présidentiel

Joe Kennedy est un riche homme d’affaires ayant bâti son empire sur des activités pour le moins douteuses comme le trafic d’alcool. C’est un homme riche, avide de pouvoir, qui envisage de soutenir activement son fils dans une course effrénée à la Maison Blanche. Malheureusement ce dernier meurt durant une mission en pleine seconde guerre mondiale, et c’est le fils cadet, John Fitzgerald Kennedy qui sera choisi pour incarner la "nouvelle chance" de l’Amérique.
Néanmoins, il faudra compter avec John Edgar Hoover, fondateur du FBI (Federal Bureau of Investigation), qui n’hésitera pas à user de tous les moyens mis à sa disposition (écoutes téléphoniques, pressions diverses…) afin de conserver une longueur d’avance sur tous les hommes importants du pays et ainsi s’imposer comme le conservateur de la morale américaine.

Par Matt, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MALEDICTION D’EDGAR (LA) #1 – Destin présidentiel

En faisant quelques recherches, il s’avère que La malédiction d’Edgar est le quatrième roman de Marc Dugain, un roman qui semble avoir connu quelque succès en librairie. Est-ce ce succès qui entraîna son auteur dans l’erreur en réalisant cette bande dessinée?
Vous l’aurez compris je ne vais pas être tendre avec cet ouvrage dans l’avis qui va suivre.
L’histoire semble prometteuse et alléchante aux premiers abords, et c’est avec envie que j’ai ouvert cette bd. Malheureusement, tel un soldat qui ne sait pas où il met les pieds, je n’avais pas vu le piège insidieusement caché dans les buissons!
Commençons par le commencement : le dessin. La ressemblance des personnages est assez frappante et de ce point de vue, le dessinateur est vierge de tout reproche. Malheureusement, les visages et les expressions de ces dits personnages sont bien souvent figés, ce qui nuit bien sûr au déroulement du récit et à la bonne marche du scénario déjà bien handicapant par lui même.

Donc, scénaristiquement parlant, on est encore bien loin du chef d’œuvre. Je tiens a rappeler que si une adaptation cinématographique d’un roman n’est pas fatalement une réussite, il en est de même lorsque l’on se risque à une transposition roman/bande dessinée.
C’est, il me semble, le cas avec la malédiction d’Edgar : Le lecteur va assister à une succession de scènes inintéressantes, sans fil conducteur… On ne sait pas si le but de cette bd est de nous narrer la vie de Kennedy, ou celle d’ Hoover tant les deux choses sont parfois abusivement dissociées. Les scènes passent à une vitesse telle qu’il est parfois nécessaire de revenir en arrière, histoire de saisir quelques bribes et ne pas s’égarer.

Pour ma part, j’avoue avoir eu du mal à terminer cette bd et me suis même trouvé dans l’impossibilité complète de la relire afin d’affûter mon jugement.
C’est dommage car le contexte historique m’intéressait réellement, et c’est avec une grande déception que j’ai refermé cette bd.
Je n’attends pas un second tome avec impatience, surtout si les auteurs ne perfectionnent pas quelques détails vitaux.

Par Matt, le 18 avril 2007

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