MALBETE (LA)
Barthélémy de Beauterne

Trois ans après son retour du Gévaudan, et la soit disant mise à mort de la Bête, Antoine de Beauterne se sent de plus en plus mal. Il est tourmenté et Barthélémy décide d’enterrer l’animal empaillé en compagnie d’un des fidèles serviteurs de la famille. Ce dernier remet alors au jeune garçon des lettres qu’il a dissimulées pour protéger son maître. Elles sont signées de l’évêque de Mende, ami d’Antoine et qui l’appelle à l’aide depuis trois ans. Il explique que les meurtres continuent et qu’il ne comprend pas pourquoi son ami ne revient pas pour les aider.

Barthélémy décide de retourner en Gévaudan pour mener l’enquête. Mais une menace presque aussi sournoise que la Bête l’attend sur place.

Par legoffe, le 27 avril 2016

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Notre avis sur MALBETE (LA) #2 – Barthélémy de Beauterne

Cette histoire en deux tomes nous entraîne sur les traces de la Bête du Gévaudan. Mais le terrible animal n’est finalement que secondaire, un prétexte pour se plonger dans une société en proie au doute quand elle n’est pas, justement, elle-même la proie.

Un jeune garçon est là pour nous aider à comprendre. C’est Barthélémy, jeune d’origine protestante, qui est devenu quasiment le second fils de De Beauterne, au grand dam du vrai héritier, le fourbe François. A travers son regard, nous voyons une France en voie de mutation. Il faut se rappeler que la Bête sévit entre 1764 et 1767, soit peu de temps avant la Révolution.

L’histoire est toujours aussi bien racontée et elle est portée par des personnages intéressants, voire attachants. Je regrette juste que l’auteur n’ait pas plus joué sur l’ambiance générée par la créature dans ce second album. Certes, comme nous l’avions dit, l’essentiel pour l’auteur n’était sans doute pas là, mais – quitte à partir sur ce décor et cette histoire – il aurait été intéressant de l’exploiter plus avant. Tout paraît, du coup, passer un peu vite.

Il n’en reste pas moins que la lecture était plaisante, agrémentée – qui plus est – des beaux dessins de Hamo. Son coup de crayon est très vivant, chaleureux, et la mise en couleur vraiment belle. De quoi indéniablement vous attirer dans les bois malgré la présence de la Bête…

Par Legoffe, le 27 avril 2016

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