MAISON DE LA NUIT (LA)
La marque

Zoey Redbird était une adolescente assez commune jusqu’à ce qu’elle soit frappée par la marque des vampires par la déesse Nyx.
Ayant ensuite intégrée la Maison de la nuit, elle a su progressivement faire sa place. Elle vient d’être nommée à la tête de la corporation des "filles de la nuit". Mais cette nomination signifie pour Zoey un certain nombre d’épreuves à passer pour mériter son poste, qu’elle le veuille ou non…

Par fredgri, le 3 novembre 2012

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur MAISON DE LA NUIT (LA) #1 – La marque

Évidemment, si, comme moi, vous n’avez pas lu les romans de P.C. et Kristin Cast vous partirez avec certaines lacunes et surtout vous risquez de trouver tout ça finalement assez anecdotique…
En effet, on débarque dans l’histoire après l’arrivée de Zoey, après l’apparition de sa marque, après sa nomination à la tête des Filles de la nuit, à la place d’Aphrodite, on loupe la confrontation entre les deux jeunes filles, par exemple etc. Cet album manque donc cruellement d’introduction en dehors des vagues résumés qui se glissent par-ci par-là. D’un autre côté, on comprend aussi que ces tests initiatiques de Zoey servent bien plus à présenter l’univers vampirique et le postulat des auteurs qui détournent tout un tas de récits, de légendes en y mêlant des femmes vampires à toutes les sauces.

Le concept qui tient tout le projet est donc assez riche, même si cette façon de jouer sur la corde "ado mal dans sa peau, au collège" fait un peu recette ultra usée, un peu tendance, d’autant que l’effet est renforcé par le sujet ultra hype du moment, les vampires ! Mais une fois passée cette première couche très convenue, on entre dans une histoire qui met avant tout en avant une jeune fille qui doit faire ses preuves, qui doit aussi apprendre à maîtriser les changements qui s’opèrent en elle. L’écriture, même si elle ultra prévisible dès le départ, est néanmoins assez subtile.

Mais le véritable intérêt de cet album reste dans le choix des artistes invités. Car on peut quand même croiser Karl Kerschl, Eric Canete, Jonathan Case et Daniel Krall qui livrent ici un excellent boulot, très vivant et expressif, avec des planches globalement magnifiques. Rien que leurs prestations valent à elles seules l’achat de cet album ! C’est dire !

Donc un premier album un peu commun, mais qui cache en son sein de très sympathiques participations. A feuilleter !

Par FredGri, le 3 novembre 2012

Publicité