MAISON AUX 100 PORTES (LA)
Celle qui dort sous nos pieds

Après la découverte de la légende de la maison aux 100 portes, Théo, Claire et Lorenzo décide de faire le tour du propriétaire, et surtout de ces fameuses « portes » afin de voir où elles conduisent.

Constanza, la mystérieuse gouvernante révèle a le jeune propriétaire un nouveau secret  : la maison s’autofinance en autorisant l’utilisation des portes et des passages qu’elles abritent à certains humains connaissant leur existence et leur fonction.

C’est ainsi que Théo, rencontrant le premier client qui n’est autre qu’un criminel notoire, se doit pour des raisons morales de lu refuser l’accès a un passage, mettant en péril la vie de tous les occupants de la maison.

Constanza, qui se révèle être plus qu’une simple gouvernante cachotière entre alors pleinement en scène, et c’est avec Salem qu’elle compte bien protéger Théo et ses amis grâce à des procédés d’un autre temps. Malheureusement, attention au retour de flamme qui est parfois plus prompt que ce que l’on s’imagine…

Par Matt, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MAISON AUX 100 PORTES (LA) #2 – Celle qui dort sous nos pieds

Désillusion… Voilà un mot assez fort pour résumer ce que je ressens à la lecture de ce deuxième opus qui devait consacrer un premier album brillant…

La couverture ne laissait dès le départ rien présager de bon… Tout la simplicité et le mystère qu’abritait avec brio la couverture du premier tome s’envolent brutalement, laissant place à un autre type de couverture qui je l’avoue sans détours, ne me plait absolument pas.

Pour le dessin, on reste effectivement dans les tons du premier album avec des couleurs apposée à la main, un trait peu fourni mais tellement agréable à mes yeux.

Pour le scenario, une véritable dégringolade… Comment peut-on passer d’un album si complet, si mystérieux, dans lequel on ne dévoile que le strict nécessaire, laissant l’imagination et les méninges du lecteur tourner à plein régime, à un album où l’auteur lève le voile sur tout ou presque, comme une tartine trois fois trop beurrée ??

L ‘une des forces de l’histoire selon moi, c’était le secret qui entourait cette vieille dame a l’air fragile, si discrète que l’on voit aujourd’hui pipelette et douée de pouvoirs incommensurables ?

Comment peut on passer d’un concept se voulant original a une parodie de Blanche neige sans goûts ni saveurs ? Je ne parle pas d’un plagiat mais d’un conte revisité de façon fort déplaisante.

L’auteur veut en faire trop, trop rapidement, sans finesse ni audace…

A la lecture de cet album, rien ne me donne l’envie de poursuivre l’aventure dans un futur plus ou moins proche en compagnie d’Isabelle Dethan et croyez moi, la frustration et l’incompréhension qui m’habitent en cette heure sont grandes, mais n’égalent certainement pas mon impression de gâchis…

Par Matt, le 30 novembre 2007

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