MAIN DE DIEU : L'HISTOIRE SECRETE DU FBI (LA)
L'Usurpateur

J.Edgar Hoover est l’homme le plus puissant des USA. Mais voilà, sa place est menacée.
1961. John Fitzgerald Kennedy est le 35ème président des Etats-Unis. Et il compte bien changer l’autorité au sein du F.B.I. : 40 ans qu’Hoover dirige le Bureau. Mais Hoover a toujours des informations secrètes qui lui permettent de rester là où il est. Une sorte de jeu va se mettre en place entre les Kennedy et Hoover.  Virer le patron du F.B.I. ne sera pas facile…

 

Par berthold, le 28 février 2015

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Notre avis sur MAIN DE DIEU : L’HISTOIRE SECRETE DU FBI (LA) #3 – L’Usurpateur

L’Usurpateur, troisième volet de la grande saga de Marc Védrines, La Main de Dieu : l’histoire secrète du F.B.I., conclut ce cycle.
Après avoir fait deux ans de recherche, Vedrines s’est attelé à cette quête de nous conter l’histoire du F.B.I. en contant les 40 ans de règne d’Hoover.

Ainsi, dans ce troisième volet, Vedrines va surtout  raconter le "duel" entre Hoover et JFK, ce dernier voulant se débarasser d’Hoover. Mais comme nous allons le voir (et comme on le sait) l’histoire va changer le destin de Kennedy en ce 22 novembre 1963. L’auteur va plutôt fonder son point de vue de l’assassinat de JFK dans cette thèse où l’on dit que plusieurs tireurs ont fait feu sur le président à Dallas. Et il donne son explication aussi sur le pourquoi de ce meurtre. Ce point de vue est intéressant et très crédible.
Le récit de Védrines est passionant. L’amateur va apprendre pas mal d’éléments sur cette période de l’histoire des USA, sur Hoover et même sur Kennedy.

Le dessin de Marc Vedrines est assez efficace dans l’ensemble. Son style assez particulier sert néanmoins parfaitement ce récit. Ses reconstitutions de l’époque, que ce soit côté voitures, décors, costumes, sont parfaites.

La Main de Dieu est une série en trois tomes qui d’une part est un bon divertissement, mais aussi d’autre part a ce côté documentaire, intsructif sur 40 ans d’histoires des USA au XXème siècle, avec l’aventure d’Hoover au F.B.I.. Vedrines signe aussi le portrait d’un homme de pouvoir finalement assez ambigu.
A découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 28 février 2015

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