LIGNEE (LA)
Diane & David, 1994

L’année 1994. Quelque part en Colombie. Antonio est devenu un homme agé. Depuis 1974, il est en prison. Aujourd’hui, il a droit a une remise de peine en raison de son âge. Antonio est conduit devant le chef du cartel, Oreljua,  qui lui est reconnaissant de ne pas avoir parlé il y a 20 ans et d’avoir fait de la prison a sa place. Antonio lui demande de l’aider à rejoindre l’Europe et Paris où il espère y retrouver Diane et David, les jumeaux de Maxime. Ils ont 33 ans et connaissent la malediction qui touche la famille Brossard. Celle de l’ainé qui meure lors de sa 33ème année. Mais entre Diane et David, qui est l’ainé ? Alors que Diane est à Montmartre où elle est artiste peintre, David voyage à travers le monde et son 33ème pays où il se trouve actuellement est le Rwanda. Il y a fait connaissance avec une femme, Eda, une tutsie. Quelque chose couve dans ce pays. Quelque chose qui risque d’exploser entre les tutsies et les hutus.
Antonio doit retrouver assez rapidement les jumeaux et leur dire la vérité au sujet de la malédiction.

 

Par berthold, le 25 avril 2013

Publicité

Notre avis sur LIGNEE (LA) #4 – Diane & David, 1994

Le quatrième tome de la saga La lignée intitulé Diane & David 1994 conclut en beauté cette série réalisée et menée de main de maître par quatre scénaristes et quatre dessinateurs.
Oui, cette Lignée reste une très belle surprise.

Pas une fois, je n’ai été déçu par la lecture d’un des titres de cette série. Les auteurs ont su garder une certaine ligne cohérente que ce soit au niveau du rythme, de la narration et du dessin. Pas une fois, je ne m’y suis ennuyé à lire les aventures des membres de la famille Brossard.

Les auteurs ont même réussi à nous faire voyager, à nous entrainer dans des endroits, lors de différentes époques. L’Espagne durant la guerre civile, en France lors de l’année 1954, en Amérique du Nord, en Colombie puis au Rwanda lors de l’horreur de ce drame en cette année 1994. D’ailleurs, lorsque la révolte éclate et que les massacres ont lieu, je dois bien vous avouer que cela m’a touché. Cela m’a fait prendre conscience de ce drame comme si on y était.
Marie termine la série avec un récit fort, prenant, où le suspense agit tout du long et où le lecteur appréciera le final. Il écrit aussi un récit humaniste qui sous le couvert du divertissement, raconte une des heures les plus sombres de l’humanité.

Le graphisme de Blier est vraiment efficace, il est assez original pour nous surprendre et nous faire apprécier ce récit. Il met en scène aussi des passages fort spectaculaires, parfois dérangeants. Mais le tout reste d’une grande limpidité.

Bref, la série La Lignée se termine sur un tome étonnant et prenant. Cette saga mérite une bonne place dans vos bibliothèques. Une expérience originale qui marquera, j’en suis sûr, l’histoire éditoriale de la collection Grand Angle, et la bande dessinée en général.
A ne pas manquer !

Par BERTHOLD, le 25 avril 2013

Publicité