JEUNESSE DE BLUEBERRY (LA)
Rédemption

Le lieutenant Blueberry devait retrouver la nièce du Général Shéridan, qui fut enlevée par un prédicateur fou, Jim Thompson. Blueberry, mandaté par Pinkerton, avait failli réussir sa mission et abattre le pasteur, sauf qu’il lui a tiré desus avec des balles à blanc. Thompson passe pour un immortel maintenant aux yeux des villageois. En attendant, Blueberry est prisonnier et attaché dans l’enclos où sont les cochons.
Quant à Shéridan, la disparition de sa nièce l’arrangeait aussi.

 

Par berthold, le 18 septembre 2010

Notre avis sur JEUNESSE DE BLUEBERRY (LA) #19 – Rédemption

Ce cycle là ne va pas rester dans les annales de la série La jeunesse de Blueberry. Le scénariste Corteggiani n’était vraiment pas inspiré. Pourtant, il y avait de la matière avec certaines idées.
Oui, nous sentions depuis le tome précédent que le scénariste voulait rendre hommage à l’écrivain Jim Thompson (1275 âmes) mais cela n’a pas été une bonne idée. Je trouve que cette aventure n’allait pas avec le personnage de Blueberry.
En lisant ce Rédemption, il y a eu des passages où je me suis même ennuyé. Heureusement, il se lit vite. Pourtant, vous me direz, ça bouge, il y a de l’action, certes, mais c’est du réchauffé, du déjà vu. Il n’y a pas d’originalité dans cette aventure. Ah si, pardon, il y a un soupçon de fantastique avec le personnage de Virginia Kidman, la sorcière et sa chouette. J’ai cru que Comès, l’auteur de Silence, était venu remplacer Corteggiani sur ces passages. Bon, il est vrai que l’ambiance fonctionne à ce moment là, lorsque Blueberry et son compère s’échappent et se retrouvent devant la maison de la jeune femme. Après, nous devinons ce qui va se passer. C’est bien dommage.
Heureusement qu’il y a le dessin de Blanc-Dumont pour nous enchanter dans cette lecture. Le dessinateur nous émerveille encore par son trait.
Rédemption (tout comme 1275 âmes) est donc une déception, une aventure de jeunesse de Blueberry qu’il faudra vite oublier.
Le prochain épisode se nommera Gettysburg, et j’espère que nous y retrouverons le "vrai" Blueberry. En attendant, avec un titre pareil, nous pouvons nous attendre à quelque chose de mieux.

 

Par BERTHOLD, le 18 septembre 2010

Publicité