HYENE (LA)
L'an né sang

Ce monde n’est que guerre et sang, massacres et pillages. Mais un jour les hommes ont décrété la paix, par l’Acte d’Alliance Eternelle.
Malheur a Kandark, qui a rompu le pacte. Il fait déferler ses hordes sanguinaires sur les remparts de la citadelle. Et malgré des milliers et des milliers de morts, la citadelle tient.
Il n’y a plus qu’un solution : délivrer La Hyène. Mais nul ne peut imaginer les sacrifices et les conséquences…

Par TITO, le 1 janvier 2001

Notre avis sur HYENE (LA) #1 – L’an né sang

Cette BD est incroyable. Corbeyran et Soleil qui nous livrent un ouvrage complètement inhabituel de fantasy violente et gothique dans un monde sanglant et inhumain. Chaque personnage est un monstre insensible, chaque trait est trafiqué, repris, torturé, mélange de crayonné et de couleurs saturées, pour narrer une histoire de quête démente et cruelle.
Il y a du Miller dans ces textes enflammés et distants, dans ces histoires d’honneur et de devoir, dans ce graphisme sophistiqué et inaccessible. Il y a la force de Druillet, il y a sa maladresse, il y a ses figures héroïques. Le trait est brut et brutal, les couleurs et les textures torturent les pages.
La Hyène est un diamant brut avec ses défauts et ses laideurs, mais sous l’apparente rudesse il y a une grande subtilité difficile d’accès. Relèverez-vous le défi ?

Par TITO, le 11 janvier 2004

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