GUERRE DES LULUS (LA)
La Perspective Luigi : 1916

Le printemps 1916, les Lulus cherchent à fuir la zone occupée. Ludwig a entendu que les allemands envoient en Suisse les français qui sont trop vieux, ou trop jeunes, ou mal en point et qui ne peuvent travailler. Ils rejoignent le convoi des rapatriés, direction la Suisse. Sauf qu’ils se sont trompés de train et qu’ils font route vers Berlin ! Ils vont donc devoir trouver un moyen de survivre. Ils font connaissance avec une bande de gosses berlinois avec qui ils sympathisent très vite. Mais les policiers allemands sont toujours à leur recherche et une autre bande rivale n’apprécie pas trop l’arrivée des ces nouveaux venus…

Par berthold, le 17 juin 2018

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Notre avis sur GUERRE DES LULUS (LA) #1/2 – La Perspective Luigi : 1916

Après les cinq tomes de la série, Régis Hautière revient avec ce titre prévu en deux tomes.

En fait, le scénariste nous présente Luigi en octobre 1936, à Amiens. Ce dernier raconte ce passage de sa vie et de celles de ses camarades lors de cette année 1916, où croyant débarquer en train en Suisse, se sont retrouvés dans Berlin !
L’anecdote est sympathique, mais nous comprenons vite que cela va se compliquer pour nos Lulus et qu’un drame risque de vite éclater. Il y a ces policiers qui sont sur leurs pistes, mais aussi cette bande rivale de gamins de rues, qui a cause de Luce vont se mettre à leur chercher des noises.
Le lecteur s’amuse avec ce récit, qui présente quelques bons moments comiques, mais surtout, derrière tout cela, nous sentons qu’un drame se joue.

Hautière décrit bien aussi l’état d’esprit de ces berlinois en 1916. Cela nous change de ces récits où l’on s’intéresse surtout aux français et à leur états d’esprits pendant la Grande Guerre. L’auteur sait faire passer l’émotion et les sentiments. Il y a un très beau moment, entre autres, entre Luigi et Greta, justement, qui donne le ton de cet album.

Le dessin est confié à Damien Cuvillier. Son trait est dans la lignée d’Hardoc, clair, limpide, efficace, juste et superbement mis en couleurs par David François. Cuvillier illustre de magnifiques planches, rythmés, dynamiques, à l’ambiance adéquate. Il fait passer aussi les émotions par les expressions de ses personnages.

Ce premier tome (sur deux) est une belle surprise, dont il nous tarde de découvrir la suite et fin.

 

Par BERTHOLD, le 17 juin 2018

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