GRANDE GUERRE DES MONDES (LA)
Terreur martienne

En ce 31 juillet 1916, suite à l’émergence souterraine d’un engin extraterrestre qui a détruit le fort de Danrit, le ciel de Verdun subit l’intrusion d’un grand nombre de météorites. De chaque aérolite sort un tripode géant qui provoque sous un déluge de feu de nombreux dégâts des deux côtés du front. Suite à l’explosion du dépôt de munitions du Fort de Douanont, un engin extraterrestre s’abat violemment non loin de la voiture allemande qui transporte le professeur Einstein venu sur le front pour se rendre compte de cette invasion. Il profite de cette occasion pour analyser la machine et finit par y pénétrer à l’intérieur. Il fait alors une surprenante découverte qu’il photographie dare-dare. Du côté français, une réunion de crise été organisée au Palais de l’Elysée à laquelle participent les scientifiques Challenger et Flammarion. Tout en apprenant que la proposition d’une trêve dans le conflit a été acceptée par tous les belligérants, ils ne peuvent s’empêcher de faire le lien avec la découverte de Challenger en 1908 sur le site de Toungouska. Compte tenu de la différence technologique visible entre les tripodes martiens et le vaisseau trouvé en Sibérie, l’appartenance à de mondes distincts semble être une évidence. Le professeur Einstein va leur apporter, avec sa découverte, son éclairage en la matière.

Par phibes, le 3 novembre 2017

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Notre avis sur GRANDE GUERRE DES MONDES (LA) #2 – Terreur martienne

Le premier volet de cette histoire qui a le privilège de faire le mix entre la réalité historique et les univers imaginaires créés par HG Wells et Sir Conan Doyle avait été une bonne surprise. En effet, ce dernier nous rendait témoin de l’invasion de la Terre par des vaisseaux martiens avec la particularité qu’elle se déroulait dans le cadre de la première guerre mondiale, en plein théâtre des opérations.

Ce deuxième tome nous remet sans aucun préambule directement sur le front, au moment où les machines extraterrestres provoquent d’énormes dégâts à grand renfort de rayons destructeurs. Après cette vision chaotique, les péripéties repartent de plus belle en la découverte d’un tripode mal en point qui va permettre aux savants du monde entier de plancher sur ce que sont les envahisseurs et sur les moyens de les combattre.

Il ne fait aucun doute que Richard D Nolane continue à entretenir un bon suspense autour de cette invasion. D’une manière assez rapide, il fait évoluer son intrigue et ce, à la faveur de l’intervention originale de personnalités de l’époque telle Albert Einstein, Camille Flammarion associées à un personnage de fiction, le professeur Challenger. Fort de leur union assez convaincante, l’on apprend comment fonctionnent ces martiens en mode guerrier, à quoi ils ressemblent enfin, comment ils se nourrissent et comment les combattre. Si la surprise n’est pas des plus fortes (on a encore en mémoire la nouvelle d’HG Wells), il n’en demeure pas moins que cette équipée qui s’en démarque tout de même, est bien soutenue, éludant les temps morts et entretenant efficacement un certain questionnement (surtout au niveau de la zone du crash sibérien). Elle a même tendance à enfler, ce qui en soit est bienvenu et nous prépare à un deuxième choc que l’on devrait voir dans le dernier épisode.

Le travail de Zeljko Vladetic demeure de haute volée. D’un trait volontairement épais de façon à apporter de la noirceur à cette histoire, il croque très efficacement l’invasion martienne. Les scènes de combat restent bien impressionnantes. La représentation des engins extraterrestres dénote une recherche avérée tout comme d’ailleurs la physionomie de ses personnages dont les traits sont bien inspirés.

Une suite efficace qui donne furieusement envie de voir comment cette invasion va se terminer.

Par Phibes, le 3 novembre 2017

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