GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA)
Les nuits d’Haxinandrie

Tarek Lorta est une véritable canaille qui s’adonne à de sombres tractations dans le port d’Haxinandrie. Pour chaque transaction, il se fait accompagner par Orka, une ancienne chevalier dragon avec laquelle il s’est associé depuis de nombreuses années. Le soir d’un énième contrat avec le trafiquant d’esclaves Salisbury, Tarek fait un détour par le marché aux esclaves. Son regard est attiré par l’exhibition d’une écuyère chevalier dragon enchaînée qui fera l’objet d’une mise aux enchères le lendemain. Regagnant leur chambre à l’auberge où ils sont descendus, Tarek et Orka sont pris à parti par un groupe de mercenaires tatoués. Dans les effusions qui s’ensuivent, la chevalier dragon est tuée. Abandonnant le corps de cette dernière, Tarek s’enfuit. Désespéré par la perte de son amie et plutôt que de quitter définitivement Haxinandrie, il décide de venger Orka. Pour cela, il va tenter tout d’abord d’acquérir la belle esclave chevalier dragon lors des enchères publiques.

Par phibes, le 20 juillet 2017

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Notre avis sur GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA) #24 – Les nuits d’Haxinandrie

Avec cet opus, le moins que l’on puisse dire est que les coscénaristes réunis sous le patronyme Ange s’écartent du concept habituel de leur saga. En effet, bien qu’elle fasse appel aux fameuses guerrières chasseuses de dragons, l’histoire contée nous entraine au plus loin des effets déformant des dragons, pour nous propulser dans une quête justicière perpétrée quelque cent ans après la séparation des deux empires.

Contrairement aux précédents volumes, cette aventure pêche malgré tout pour son manque d’originalité. Si Tarek et Sybile mènent bien l’intrigue au travers de leurs actions les plus radicales, il n’en demeure pas moins que leurs pérégrinations revanchardes restent d’un abord classique et sans gros effets rebondissant, et par ce biais, n’entraîne pas réellement de grosses surprises. De fait, à défaut de tenir en haleine, le récit s’apprécie gentiment, assurément porter par la complicité sympathique des deux protagonistes et par les accents romantiques qu’ils ne vont pas tarder à distiller.

Le travail de Stéphane Collignon est pour le moins agréable. Fort bien inspiré par cet univers exotique, l’artiste nous livre une partition qui se meut dans un réalisme particulièrement soigné. Les décors qu’il met en avant dénotent une recherche du détail assez convaincante, eu égard aux divers plans aux inspirations multiples. Côté personnages, un gros effort est fait surtout sur leur physionomie, à la faveur d’un trait qui se veut adroit et bien harmonieux.

Un 24ème tome qui propose une histoire qui se veut en deçà de ce que la belle saga met en avant habituellement. C’est vraiment dommage !

Par Phibes, le 20 juillet 2017

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