GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA)
Les jardins du palais

L’honorable Alanessi doit être prochainement couronné, mais un bijou d’importance lui manque pour que la cérémonie soit irréprochable : la pierre d’Arken. Celle-ci se trouverait encore au domaine du Doge de Faïza, depuis près de vingt ans. En effet, vingt longues années ont passé depuis la mort en ce lieu de celui qu’on disait être le dernier dragon ; vingt ans que ce Palais du Doge de Faïza a été laissé à l’abandon.

L’école des Chevaliers Dragons du village nommé Faïza est toujours officiellement ouverte même si elle n’accueille plus guère d’élèves. C’est le Chevalier Ralène qui en assure la direction.

Ce jour-là, une élève, Josanfena, se présente. Elle arrive de l’école d’Alexira, précédant le Chevalier Snejana car des proches d’Alanessi souhaitent que l’Ordre des Chevaliers Dragons aille récupérer le joyau avant tout autre aventurier ou pilleur et ont fait appel à lui en s’adressant à l’école de Faïza.

Bien que Ralène s’y oppose car l’Ordre ne doit pas intervenir dans les affaires du pouvoir, l’arrogant Chevalier Snejana débarque et affirme accepter cette mission.

Ralène, Josanfena et Snejana partiront donc ensemble pour le palais du Doge. Elles y découvriront que si le dragon n’est plus, d’autres menaces existent. Elles y découvriront aussi bien des choses sur elles-mêmes…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA) #5 – Les jardins du palais

Enfin ! Le voici, ce tome dont on avait pu voir quelques croquis dans la première édition du tome 3 ! Plus rapide avait été le tandem Ange/Briones et "Brisken" est finalement devenu le tome 4 de la série avant "Les jardins du palais". Mais notre attente est récompensée par le résultat qui comblera les fans des Chevaliers-Dragons et autres amateurs d’Heroic Fantasy : tant au niveau du scénario, du dessin, de la couleur ou encore de l’utilisation de la surface des planches, cet album est un régal !

Si le dragon n’existe plus, on est quand même servi en beaux et grands visuels du bestiau en question grâce à des flashbacks. Pour autant qu’il n’existe plus, d’autres créatures s’invitent dans l’histoire et ainsi, la raison d’être de l’Ordre perdure…

En plus de tous ces éléments que je listais plus haut et que j’ai fortement appréciés, j’ai particulièrement aimé le regard posé sur les personnages clés de cet épisode : Ralène qui porte en elle une victoire non reconnue et donc aussi toute la frustration que cela implique, Snejana l’arrogante qui finira par voir les choses autrement et la jeune Josanfena (votre écran d’ordinateur ne serait pas assez large pour afficher son nom complet !) dont la naïveté et la fraîcheur tranchent avec l’aplomb de ses "grandes sœurs".

Une fois encore, La Geste des Chevaliers Dragons se fait forte d’un très bon tome de plus, d’une histoire nouvelle qui peut se lire indépendamment des autres (tout en s’y référant) et qui met vraiment en lumière le talent de ses auteurs.

Par Sylvestre, le 2 octobre 2006

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