GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA)
Par-delà les montagnes

C’était il y a très longtemps, à une époque où l’ordre des Chevaliers Dragons ne consignait pas encore tout dans ses archives, mais à une époque où les dragons étaient déjà légion.

Ce jour-là, dans des montagnes enneigées reculées, une cordée de cinq chevaliers allait être dispersée : lors d’une attaque de dragon, deux décédèrent et sur les trois survivantes, une s’égara : N’aria. La belle fut recueillie par une tribu montagnarde arriérée, les Nauris. Les pauvres avaient presque tous été déformés par le Veill…

Lorsqu’elle retrouva ses homologues, N’aria ne put se résigner à suivre à la lettre les consignes de l’ordre qui stipulent que les êtres ayant été déformés par le Veill ou ayant succombé à la folie doivent être liquidés. Elle prit cause pour ceux qui l’avaient recueillie et soignée, trouvant face à elle d’autres chevaliers dragons partisanes de la méthode d’extermination des victimes du Veill, prêtes à fondre sur les Nauris pour les rayer de la carte…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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2 avis sur GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA) #6 – Par-delà les montagnes

J’ai toujours une crainte, à chaque sortie d’un nouveau tome de La Geste des chevaliers-Dragons : c’est que Ange se répéte. J’ai toujours la crainte que nous ayons droit à un récit avec un Chevalier-Dragon et un dragon.
Certains tomes m’ont déjà fortement surpris par leur qualité graphique et par la qualité de l’histoire. Le tome 4, "Brisken",m’avait fortement marqué.
Avec ce tome 6, encore une fois, j’ai été fortement et agréablement surpris.
Ce récit s’intéresse plus aux côtés humains qu’aux côtés guerriers. Ce conflit entre deux chevaliers pour la survie d’un peuple touché apr le Veill alors qu’il n’est pas atteint de folie nous ramène à des sujets qui ont marqué notre Histoire.
Et puis, il y a cette fin (?) qui va laisser le lecteur un peu pantois, mais qui, pour ma part, est une très belle fin.
Ange a écrit une bien belle histoire que Sieurac, le dessinateur, met en valeur par son graphisme.
Encore un tome de cette série qui la place dans une de smeilleures productions de ce sdernières années.

Par BERTHOLD, le 19 septembre 2007

C’est encore une belle histoire que nous racontent les scénaristes du sixième tome de la Geste des Chevaliers Dragons. Cette fois, c’est dans d’inhospitaliers décors de montagnes que démarre l’aventure.

La série, bien que son concept fait dire à certains que les tomes se ressemblent trop les uns les autres prouve à mon avis plutôt que peuvent être encore nombreuses les idées à avoir pour continuer de faire exister cet univers. En effet, on n’a pas dans ce tome une simple histoire de lutte sanglante entre une pauvre petite guerrière vierge et un énorme dragon. On a plutôt là la chronique d’une controverse qui donne au lecteur l’impression d’en apprendre plus sur le passé de l’ordre des Chevaliers Dragons (tout en restant naturellement très superficiel – il ne faut pas casser la magie) et une très belle histoire de rebellion ; celle de N’aria qui, par respect, par reconnaissance et sans doute quelque part par amour, prend parti pour de pauvres hères que l’ordre duquel elle fait pourtant partie projète d’anéantir sauvagement.

De volontairement mal situer le récit dans le temps, d’y insérer un passif qui restera secret entre N’aria et sa principale rivale et de mettre un terme à l’histoire en forme de points d’interrogation ferait presque faire écho à ce volume à des situations qui peuvent exister de nos jours dans notre monde où les media nous parlent de plus en plus de déplacements de populations dus aux guerres, aux climats ou encore à la bêtise humaine…

Le dessin de Sieurac (Les princes d’Arclan) n’est peut-être pas de la qualité de celui d’autres tomes qui ont précédé dans la Geste, mais l’artiste s’en sort néanmoins très bien et les couleurs de Paitreau y trouvent leur force sans problème. On appréciera d’ailleurs beaucoup plus les toutes premières pages pour le travail de "colorisation" (on dit comme ça quand c’est du blanc ?) d’ombres grisées et de bleuté des traits que pour l’action en elle-même. Les couleurs des pages suivantes sont plus classiques, les environnements l’étant également.

En tout cas, une bien bonne lecture que ce "Par-delà les montagnes" ! Complétez donc votre collection !
 

Par Sylvestre, le 29 août 2007

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