FONDATION DU CERCLE (LA)
Rodéo à Las Vegas

Sous une façade d’organisme d’aide humanitaire, La fondation du Cercle cache une entreprise moins avouable. Menée par le « haut comité », la fondation cherche à punir les personnes qui pourrissent la société…et la punition est sans appel : la mort.
Ugo est un des agents de la fondation. Sa mission actuelle : aller à Las Vegas et éliminer ses cibles, de riches trafiquants de drogue puissant dans la ville du jeux, puisque détenteurs de casinos.
Bien que très professionnel, arrivera-t-il à mener sa mission à bien malgré son attachement pour Chini, elle-même ex-femme Dimayo, une des cibles qu’il est venue abattre ?

Par VincentB, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FONDATION DU CERCLE (LA) #1 – Rodéo à Las Vegas

La collection Magnum Production, derrière laquelle se cache l’éditeur Clair de Lune (dont le nom n’apparaît que dans le copyright), se pourvoit d’un nouveau et deuxième titre après la série M2 : La Fondation du cercle, signé par Bad au scénario et au dessin, et par Fox à la couleur.

On commence le récit assez in medias res, dans le sens où les auteurs ont choisi de considérer toute l’histoire de la Fondation du Cercle, élément primordial du récit, comme acquise aux lecteurs, et il ne sera presque pas question de son organisation ou de son but dans l’album. Il faut donc avoir la bonne idée de lire la quatrième de couverture avant de commencer les planches, faute de quoi (ce fut mon cas) on ne saura rien de la Fondation. Il est assez dommage pour une nouvelle série de ne pas faire de tome d’introduction qui aurait présenté les bases, ce qui aurait pu être inclus à ce premier tome. De plus, le côté de fondation secrète luttant contre le mal par des moyens extrêmes est inexploité.
On a en effet à faire avec un récit polar jouant avec les différents codes du genre. Les personnages ne sont pas bien originaux, le héros est assez caricaturaux, et l’intrigue a un goût de déjà vu.
Le début du récit est un peu confus, mais assez vite l’histoire s’éclaircit et les différentes séquences auparavant décousues deviennent plus limpides.
Alors, prenons l’histoire comme on nous la donne : un petit polar qu’on lit comme on regarderait un film de Van Damme ou de Steven Seagal. C’est en effet à ce genre de cinéma que je rapprocherais cette bande dessinée malgré les amusants clins d’œil que les auteurs jettent à Pulp Fiction.

Du côté du dessin, on peut dire que l’auteur est motivé et n’hésite pas à offrir des cases très détaillées, attitude louable de sa part. Il n’y a dans l’album aucune case sans décor, les Etats-Unis font l’objet d’une représentation minutieuse et documentée.
Malheureusement le dessin n’est pas exempt de défauts, notamment sur les personnages (qui ont aussi tendance à manquer d’expressions), et le trait assez épais rend les cases surchargées.
Autrement, le style graphique correspond à celui des autres productions du genre.
Les couleurs informatiques remplissent leur fonction : compléter le dessin, mais sans plus d’investissement.

Souhaitons aux auteurs de progresser, en attendant ce tome 1 remplit son rôle : un divertissement sympathique pour passer le temps, mais sans originalité et avec un manque de détail embêtant au niveau du scénario et une certaine confusion au début, et un dessin qui manque de finesse (néanmoins, je pense que l’auteur va progresser et le travail qu’il fournit est appréciable sur les décors).

Par VincentB, le 19 mai 2008

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