La fille du professeur

Liliane aime éperdument Imhotep, le pharaon momifié qui se balade bras dessus bras dessous à ses côtés dans le parc. Voulant protéger le souverain egyptien la jeune fille se retrouve entre les mains d’une autre mysterieuse momie enymatique, mais Imhotep tout enrubanné soit il est toujours la pour le sauver et la protéger !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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2 avis sur La fille du professeur

Emmanuel Guibert est un drôle de personnage… il raconte des histoires avec de la couleur, des traits, des formes. Dans « La fille du professeur », on n’y coupe pas ! Les costumes, les décors, l’ambiance du 19ème, rien de tel pour inspirer ses aquarelles et l’évanescence qu’elles suggèrent. Le style danse ! Les personnages sont tourbillonnants tout au long des 62 pages de l’album, c’est rempli de robes longues ,de couleurs très douces, d’ambiances feutrées, c’est vaporeux !
Concoctée par le prolifique Sfar, cette histoire est plutôt loufoque. Elle fait s’aimer deux êtres aux antipodes : 3000 ans les séparent et ce n’est pas tout puisque l’un est mort et l’autre est une jeune fille bien vivante 😉 Mais c’est pas grave, ceci n’est qu’un détail !
Cette histoire ne raconte pas que l’amour de ces deux là, mais également le charme anglais avec ce qu’il peut avoir de raffiné et de décalé dans un monde qui va un peu plus vite, et cet humour « so british » est si….. est tellement….. vous voyez, il est irrésistible ! Cette bande dessinée est un régal sur tous les plans et le dessin d’Emmanuel Guibert est indissociable du scénario. L’ensemble est magique et drôle, et ça vaut vraiment la peine !

Par MARIE, le 24 mai 2003

Je ne connaissais pas grand-chose du trait d’Emmanuel Guibert avant cet album. Pour le coup, j’y ai découvert un style tout en nuance, tres graphique, magnifique, avec un aspect brut tres joli ! J’ai aussi beaucoup aimé le scénario de Sfar qui, d’habitude, me gave assez facilement par sa morale philosophique pesante. La on ne sait pas ou va l’histoire mais on la suit aveuglement, les elements se mettent en place tranquillement et c’est un plaisir constant, d’une part, a admirer le travail de Guibert mais, d’autre part, a se laisser guider dans les méandres de cette histoire pas Sfar. Un petit album de la collection Humour libre tres sympa !

Par FredGri, le 13 janvier 2003

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