FILLE DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE (LA)
Paris - 1867

Paris, 1867. La capitale est en plein bouleversement, le Baron Hausman est en train de tout métamorphoser, car va bientôt avoir lieu la grande exposition universelle.
Julie Petit-Clou a 24 ans. Elle vit toujours dans la roulotte avec sa mère et ses trois frères. Elle aide sa mère voyante. La jeune fille a pas mal de prétendants qui lui tourne autour, comme ce scaphandrier dont le jumeau vient de se marier, il y a Arthur mais aussi Julot, le pilote d’un bateau-mouche, avec qui elle parle de mariage, au grand dam de sa mère.
Non loin de la grande cascade du Bois de Boulogne, l’Empereur des français et le Tsar se promènent au milieu de la foule à bord d’une calèche. Un certain Antoine Bérézowski sort son arme et tire en direction de la calèche, il tue le cheval. Avant un second tir, il est arrêté. Arthur, son ami, aurait du en profiter pour égorger le Tsar, mais il n’a rien pu faire. Il se sent lâche.
Julie ne voit pas ce qui commence à se tramer autour d’elle. Arthur qui veut venger son camarade et qui essaie d’aider son oncle Lavielle, menacé d’explusion pour permettre les travaux du baron Hausman. Sans oublier un moujik palefrenier, un fils illégitime du Tsar, des scaphandriers anarchistes. Un autre attentat contre le Tsar est en prévision…

Par berthold, le 11 juin 2019

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Notre avis sur FILLE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE (LA) #2 – Paris – 1867

Chaque récit de cette série est une histoire complète. C’est ainsi que nous retrouvons Julie Petit-Clou, qui a bien grandi et qui est devenue une bien jolie jeune femme de 24 ans.

Jack Manini construit son récit autour de l’Exposition Universelle de 1867, bien sur, mais brode aussi son intrigue autour de l’attentat manqué contre le Tsar par Jérôme Bérézowski.
Cette nouvelle aventure se révéle bien plus surprenante que la précédente. Nous avons droit à un bon suspense, à des faux-semblants et nous sommes témoin d’une nouveau drame qui touche Julie bien plus que prévu. Le scénariste traite cet évenement assez judicieusement. Il prend un malin plaisir à brouiller les pistes en nous surprennant avec l’identité du potentiel "assassin" du Tsar. C’est ce qui fait la réussite de ce récit, où l’humour garde tout de même une petite place.
Le personnage de Julie s’étoffe de plus en plus.

Etienne Willem fait là encore un superbe travail, reconstituant à merveille le Paris de 1867 et cette Exposition Universelle. Tout est parfait, réaliste, jusqu’aux visages des personnages qui fleurent bon cette période. J’apprécie aussi sa façon de mettre en avant les regards de ses personnages.
Saluons aussi le magnifique travail de la coloriste Tanja Wenish, qui apporte beaucoup de beauté aux planches.

A la fin, Julie Petit-Clou nous fait visiter cette Exposition Universelle. Une promenade très instructive.

Ce second tome est une très bonne lecture. Un récit bien meilleur que le premier tome, qui donne envie de savoir ce qui attend Julie Petit-Clou lors de la prochaine Exposition Universelle.

Par BERTHOLD, le 11 juin 2019

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