La DS

Lors de la journée du patrimoine, des touristes découvrent une belle DS exposée dans l’arrière pays niçois. Le propriétaire leur confie alors que derrière cette voiture il y a une aventure incroyable vécue par ses parents.
Nous nous retrouvons donc en 68, une jeune femme fuit la police, avec dans son sac un véritable trésor en bijoux, le fruit d’un casse dans une bijouterie pas très loin… Elle voit une voiture, une DS plutôt (attention à ne pas confondre !!!), elle oblige son conducteur à la prendre avec lui et à fuir. Commence alors un long voyage ou Lydia apprend à mieux connaître Hubert et sa "caisse", son amour des belles carrosseries, de la vitesse et de la DS en particulier…

Par fredgri, le 29 août 2014

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Notre avis sur La DS

Le gros intérêt avec certains de ces albums qui rendent hommage aux voitures, à leur forme etc. c’est qu’ils ne s’inscrivent pas tous dans un discours mécaniques, avec des références de connaisseurs qui prennent le pas sur l’histoire et les personnages !

Et ici c’est le parfait exemple de ce genre de récits qui n’oublient pas, surtout qu’ils restent une histoire, qui doit s’animer sur autres choses que simplement nous sortir une succession de petits détails techniques !
Car les auteurs nous racontent avant tout une rencontre, qu’il s’agisse d’un homme et d’une femme, ou simplement du lecteur avec une voiture aussi prestigieuse soit elle ! Progressivement, nous apprenons donc à apprécier ce troisième "personnage" qui joue un rôle très important dans l’intrigue, devenant petit à petit la clé même du récit, le point de croisement des passions. Elle leur permet d’échapper à leurs poursuivants, elle les rassemblent, elle permet d’installer un cadre qui va leur servir pour se rapprocher…

Le scénario est donc pas mal foutu, car jamais les références à la DS ne sont rébarbatives, elles ajoutent même un côté assez agréable, un petit trait de caractère d’Hubert qui adore sa voiture, qui aime communiquer ce plaisir qu’il a à la conduire, sans pour autant en être lourd ni pénible ! Les personnages sont agréablement bien caractérisés, même si Laurent Moénard ne creuse pas trop les psychologies, restant la plupart du temps dans une approche assez basique, mais suffisante !
Graphiquement, là aussi c’est efficace et très propre. Du beau boulot servi par une mise en scène très fluide complètement au service du récit, très pro !

On obtient donc un bel album qui ouvre cette collection d’une agréable façon. Devraient s’ensuivre deux autres albums au moins, traitant de la mythique Coccinelle et de la non moins célébre 2CV ! De quoi nous réserver encore de beaux voyages !
Nous serons bien sur au rendez-vous !

Par FredGri, le 29 août 2014

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