DOULEUR FANTOME (LA)
Plus rien qu’un souvenir

Alors que Mickaël et sa copine Vanessa se promenaient le long de la voie ferrée, un train les surprit alors même qu’ils étaient en train de traverser un petit tunnel. Ce qui était à craindre arriva, et Vanessa se réveilla sur un lit d’hôpital, amputée du bras droit…

Entre ses parents omniprésents et oppressants par leur manière de se comporter envers elle et Mickaël qui, depuis, l’évitait, Vanessa avait du mal à retrouver le moral, malgré ses trois meilleures copines qui ne l’avaient pas laissée tomber. Pourtant, mêmes elles se mirent à s’éloigner de Vanessa lorsque celle-ci tenta de leur expliquer qu’un phénomène extraordinaire se produisait, au niveau de son moignon ; un phénomène qu’elle eut beaucoup de mal à accepter jusqu’à ce qu’il lui semble pouvoir y trouver un début d’explication…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DOULEUR FANTOME (LA) #1 – Plus rien qu’un souvenir

Ce premier tome de La douleur fantôme est un réel plaisir de lecture. Et il le sera assurément pour les cinéphiles qui y retrouveront des petits airs de Stand by me ou encore de Ghost

Dans ce premier tome, on est tout de suite, sans ménagement, confrontés à l’accident qui va faire basculer la vie de Vanessa. La faire basculer à cause de son intégrité physique amoindrie, bien sûr, mais également à cause de la place de la jeune fille dans la société et de sa place parmi ses proches ; des proches qui dans ces cas-là ont tendance à s’éloigner…

Le découpage d’Alexis Robin est très bon. Alternances de moments convenus, de surprises ou de scènes imaginées… Voilà pour la formule de cette histoire dont ce premier tome plante les décors, présente les personnages et donne un gros indice, à la fin, sur la tournure que pourraient prendre les choses.

Quant au dessin de Hye Jun Byun, il est assurément très typé asiatique, et ce surtout dans les représentations de visages ! Les lecteurs qui ne jurent que par le franco-belge lui reprocheront donc sûrement les trop grands yeux de ses personnages ou encore sa manière de dessiner certaines choses ou de les coloriser, notamment les paysages comme cette colline où Vanessa va s’asseoir (une colline un peu vite-faite où la couleur à l’ordinateur vient au secours d’un dessin peu précis) mais c’est ainsi. A chaque artiste son art. Tout est question de goût.

Cependant, il est à souligner que ce style graphique n’empêche rien et laisse au scénario toutes ses forces. Je comparais La douleur fantôme à Ghost et à Stand by me… Je persiste et signe, puisque comme ces deux films, la bande dessinée d’Alexis Robin et Hye Jun Byun m’a fait ressentir, la dernière planche venue, cet étrange type de frisson qui nous parcourt l’échine lorsqu’on baigne à la fois dans le mystère et dans le bonheur…

Ce tome 1 donne vraiment envie de connaître la suite. La douleur fantôme est donc une bonne surprise à découvrir au catalogue des éditions Paquet.
 

Par Sylvestre, le 14 avril 2008

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