COUR DES MIRACLES (LA)
Anacréon, Roi des Gueux

1667 à Paris. Anacréon est le Grand Coësre, roi de la Cour des Miracles, qui siege en plein coeur de Paris. Comme le Roi Louis XIV, il pense avoir le pouvoir est absolu. Aujourd’hui, Anacréon est fatigué. il aimerait retourner en Bretagne et que son fils, Petit Jean, lui succède. Malheureusement, le meurtre du lieutenant criminel du Chatelet, par deux brigands venus de la Cour des Miracles, change la donne. Une nouvelle police se met en place, plus efficace, qui s’attaque à la criminalité. Petit Jean est d’ailleurs arrêté, Anacréon ne peut l’aider. Sa fille, La Marquise, tente alors d’agir pour sauver son frère…

Par berthold, le 31 décembre 2017

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Notre avis sur COUR DES MIRACLES (LA) #1 – Anacréon, Roi des Gueux

Grâce à Stépnahe Piatzszek et Julien Maffre, nous pouvons vivre les derniers jours de cette célèbre Cour qui accueillait les gueux, les infirmes, les voleurs, les prostituées, etc… Une Cour avec son roi, son organisation, ses lois. Mais, un jour ou l’autre, il fallait que ça change, et c’est ce que l’on découvrire dans les pages de ce premier tome.

Piatzszek nous plonge dans la misère, la crasse de cet endroit en nous faisant traverser des quartiers "propres", en suivant ce "mendiant", cet éclopé, dont nous découvrirons bientôt qu’il s’agit d’Anacréon, le Grand Coësre, le Roi de la Cour des Miracles.
L’histoire commence par une sorte d’examen pour Petit Jean, pour voir s’il est digne de la succession de son père. Nous rencontrons ensuite La Marquise, fille d’Anacréon, puis nous assistons à une "réunion" devant le Grand Coësre où tous apportent leur part au roi.
Tout cela nous est très bien décrit. Nous avons l’impression de sentir ces odeurs nauséabondes qui trainent par-ci par-là. On entre dans l’intrigue avec le meurtre du lieutenant du Chatelet et de ce qui va en découler. Anacréon fait une grave erreur. Le drame s’installe tout doucement…
L’intrigue nous prend aux tripes, on est emporté dans le récit dont il nous tarde de découvrir la suite pour connaitre ce qu’il adviendra de nos "héros".

Julien Maffre s’est fait remarquer avec Le Tombeau d’Alexandre (Delcourt), puis avec Stern (Dargaud). Ici, il nous épate une nouvelle fois par son talent. Ses reconstitutions des rues de Paris sont incroyables, ses personnages ont de la présence. Il fait ressortir la misère, il donne du rythme pour que le lecteur soit embarqué.

Une belle surprise. Une lecture que je vous invite à découvrir sans hésiter un instant.

 

Par BERTHOLD, le 31 décembre 2017

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