CONTESSA (LA)
Les larmes du condottiere

Après avoir été libérés de leur emprisonnement, King et Snake, argent et ticket d’avion en mains, se retrouvent dans la luxueuse suite d’un hôtel fastueux de Pékin. Ils sont rejoints par deux autres larrons avec qui ils étaient encheville dans leur précédent coup sur un paquebot. Qui a bien pu payer leur caution et qui les a à nouveau réunis si ce n’est Sophia dite La Contessa ? En effet, cette dernière a décidé de faire appel à eux pour dérober un collier inestimable et maudit que l’on désigne par les larmes du condottiere, détenu dans le Palais de l’Impératrice situé dans la Cité Interdite. Est-ce que la fine équipe ainsi réunie va pouvoir, sous l’égide de la belle Contessa, arriver à ses fins ? Rien n’est moins sûr, car dans l’ombre, un inspecteur de police, veille à la moindre incartade pour les mettre hors d’état de nuire.

Par phibes, le 5 novembre 2012

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Notre avis sur CONTESSA (LA) #2 – Les larmes du condottiere

Deuxième volet des aventures de la belle héroïne spécialisée dans le détournement d’objets de valeur, Les larmes du Condottiere nous permet de retrouver avec un certain plaisir les protagonistes, voleur et policier, qui ont sévi dans l’épisode précédent. En effet, grâce, cette fois-ci, aux desiderata de La contessa, les truands qui ont sévis lors du précédent tournoi de poker sur un paquebot, sont regroupés pour un nouveau casse qui doit les amener à s’emparer d’une parure ancienne italienne.

Cette deuxième équipée qui conforte Crisse dans son rôle de scénariste, confirme également les dispositions cleptomanes de La Contessa. Cette dernière qui agit dans le cadre d’une démarche et pour le compte d’un receleur qui lui sont propres (voir l’épilogue du tome précédent) s’impose en tant que chef de bande, tant elle a le don de manager méthodiquement et assez cyniquement des malfrats écervelés. De fait, la lecture de ses aventures, si elle ne bouleverse pas le genre, se veut plutôt aisée, un tantinet distrayante par le fait qu’elles exhalent un sympathique mélange d’ambiances policières (Ocean Eleven…) et exotiques (Indiana Jones…). Elles ont également la possibilité d’apprécier d’autres personnages tel l’inspecteur de police Mc Lackland qui marche dans l’ombre de l’héroïne et qui est appelé à jouer un rôle d’attente à contre-emploi des histoires policières.

Côté graphique, le trait d’Herval qu’on a pu apprécier dans la série Tiffany est d’une clarté remarquable. D’un geste assez simple accompagné d’une colorisation assez vive, il parvient à donner vie de manière réaliste à des décors historiques et exotiques bien dépaysants et à des personnages plutôt charismatiques. Sophia, en particulier, se veut resplendissante dans ses allures, ses postures, ses formes généreuses juste susurrées que tout un chacun apprécieront à leurs justes valeurs.

Un deuxième tome bien agréable, sans effet ravageur notable, qui laisse planer quelques effluves de parfum que l’on aimerait, pourquoi pas, sentir à nouveau.

 

Par Phibes, le 5 novembre 2012

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