CONFRERIE DU CRABE (LA)
Première partie

Ils sont cinq enfants, tous atteints d’une terrible maladie qui les ronge, incarnée par un crabe qui se dissimule dans différentes parties du corps. L’établissement dans lequel ils sont hospitalisé est spécialisé dans la lutte contre ce mal qui les unis. Dans le plus grand secret, ces enfants ont choisi de former une confrérie. Ils soupçonnent en effet l’institut médical, derrière des apparences ordinaires, de préparer un monstre qui détruira le monde. Leur souhait ? Briser ce macabre projet.

Le jour de l’opération, l’anesthésiste les endort. Lorsque les cinq enfants se réveillent, il sont dans un lieu inconnu et sordide. Ils ont à peine le temps de se cacher que passent des femmes aux allures démoniaques, telles des vampires. Les enfants décident de quitter cette étrange maison. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Le Mal est partout et se cache sous de multiples apparences.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CONFRERIE DU CRABE (LA) #1 – Première partie

Dès les premières pages, j’ai été troublé par l’ambiance étrange du livre. Je découvre les enfants dans cet hôpital des années 1930, le mal qui les ronge. Le récit est prenant tout de suite et je bois les paroles de ces jeunes, vivant presque avec eux leur maladie. Où veulent-t-ils nous mener ? C’est l’inconnu avec un grand I. Mais on a envie de les accompagner car il y a un mystère à percer, aucun doute là-dessus.

Ce récit fantastique (dans tous les sens du terme) envoûte le lecteur grâce à un scénario parfaitement distillé et un univers graphique superbe, efficace. Les dessins sont de toute beauté et révèlent de multiples émotions grâce à une mise en couleur changeant au gré des ambiances. Andreae signe là encore un travail exceptionnel.

Ce livre est un vrai bonheur pour les yeux et une jubilation pour les lecteurs qui veulent retrouver des histoires qui les surprennent et qui les plongent dans des univers imaginaires. La maladie (allusion à peine voilée du cancer) n’est qu’un prétexte pour entrer dans un monde étrange où nous voici aux prises avec des vampires et un loup-garou (sa transformation donne lieu à un travail graphique tout bonnement splendide). N’allez pas croire qu’il s’agit d’un combat contre le Mal au sens premier du terme. Non, c’est bien plus subtil et on ne comprend pas encore vers quel destin sont poussés ces enfants. Que viennent-ils faire là ? Quel est ce lieu étrange ? Quel rapport avec l’Institut et son terrible projet ?

Nous assistons ici à la mise en place de l’histoire mais les auteurs ont évité le piège de la simple installation du décor. Le récit est captivant et les premiers pas dans cet univers obscur ne nous donnent qu’une envie : poursuivre la marche. Ou plutôt la lecture. Finalement, la plus grande angoisse que ressentira le lecteur en terminant ce livre, c’est de savoir qu’il faudra attendre plusieurs mois avant d’en découvrir la suite !

Par Legoffe, le 29 juin 2007

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