CONFRERIE DU CRABE (LA)
Deuxième partie

Les enfants se réveillent dans une cellule. Ils sont dans la maison d’un savant un peu fou, qui rêve, avec son serviteur le bossu, de redonner la vie à une petite fille. Les enfants, il s’en occupera plus tard car, pour l’heure, l’orage est là et la foudre pourrait bien, cette fois, donner raison à ses longues recherches. Mais le Comte est là, dans l’ombre. Avec ses reines de la nuit, il ne tolérera pas ce qu’il voit comme une trahison. Ces enfants étaient à lui, ils reviendront à lui.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CONFRERIE DU CRABE (LA) #2 – Deuxième partie

Un an et demi après le premier tome, nous retrouvons enfin l’univers fantastique de Gallié et Andreae. Le voyage des enfants continue et, loin de répondre à toutes les questions que nous nous posons, il sème encore un peu plus le doute. La machination de l’Institut nous paraît de plus en plus incertaine et l’on ne sait toujours pas dans quel univers les enfants se sont perdus. Sont-ils vivants ? Morts ? L’espoir, en tout cas, est là et nous les suivons dans ce chemin sinueux qui, en plus de les perdre à chaque nouveau pas, les met continuellement en danger.

Car, comme dans le premier tome, les monstres sacrés de nos films et romans s’invitent à leur manière dans ces pages. Après le loup-garou, après Nosferatu (que l’on retrouve à nouveau ici), le mythe de Frankenstein est revisité, comme celui des morts-vivants un peu plus loin.

Le livre est toujours aussi beau. Andreae sait jouer de toutes les couleurs pour créer des ambiances très différentes mais toujours oniriques. C’est superbe et cela nous entraine avec délice dans cette étrange histoire, véritable fuite en avant dans un univers que les enfants ne comprennent pas et qui échappe encore beaucoup au lecteur. On a d’ailleurs une petite pointe de déception à ne pas en savoir plus et à subir un parcours toujours semé d’embûches, mais finalement assez linéaire (une fuite, une nouvelle rencontre, une épreuve, un fuite). Néanmoins, c’est aussi cela qui nous pousse toujours à en savoir plus sur le destin de ces cinq enfants (et même six maintenant) dans ce récit original et lyrique, tant dans son scénario que dans ses graphismes.

Par Legoffe, le 10 janvier 2009

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